En 2012, Céline revient avec un tout nouvel album en français Sans attendre, son premier album studio en cinq ans. Céline s’est entourée de grands noms de la musique francophone tels que Jacques Veneruso, Luc Plamondon, David Esposito, Maxime le Forestier ou encore Stanislas, pour créer un album poignant rempli d’émotions pures, de paroles évocatrices et de puissantes mélodies. Le 1er extrait, « Parler à mon père», connait un véritable succès au Québec et en Europe, se maintenant à la 1ère position pendant 10 semaines dans les classements québécois! Des invités prestigieux mêlent leur voix à celle de Céline sur cet album : la légende du rock français Johnny Hallyday sur « L’amour peut prendre froid », l’incontournable artiste québécois Jean-Pierre Ferland sur « Une chance qu’on s’a » et le regretté Henri Salvador pour un duo virtuel de la chanson « Tant de temps ».
L’édition Deluxe de Sans attendre inclut deux chansons bonus : « Les jours comme ça » et « Ne me quitte pas », un classique du grand Jacques Brel que Céline interprète à Las Vegas avec tant d’émotion. Retrouvez également, dans cette somptueuse édition, un charmant calendrier de bureau 2013 reprenant la pochette de l’album.
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir, pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie, où est ma place
Et garder l'or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret
Je voudrais passer l'océan
Croiser le vol d'un goéland
Penser à tout ce que j'ai vu
Ou bien aller vers l'inconnu
Je voudrais décrocher la lune
Je voudrais même sauver la terre
Mais avant tout
Je voudrais parler à mon père
Parler à mon père
Je voudrais choisir un bateau
Pas le plus grand ni le plus beau
Je le remplirais des images
Et des parfums de mes voyages
Je voudrais freiner pour m'asseoir
Trouver au creux de ma mémoire
Les voix de ceux qui m'ont appris
Qu'il n'y a pas de rêve interdit
Je voudrais trouver les couleurs
Du tableau que j'ai dans le cœur
De ce décor aux lignes pures
Où je vous vois, qui me rassure
Je voudrais décrocher la lune
Je voudrais même sauver la terre
Mais avant tout
Je voudrais parler à mon père
Parler à mon père
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir, pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie, où est ma place
Et garder l'or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret
Je voudrais partir avec toi
Je voudrais rêver avec toi
Toujours chercher l'inaccessible
Toujours espérer l'impossible
Je voudrais décrocher la lune
Et pourquoi pas sauver la terre
Mais avant tout
Je voudrais parler à mon père
Parler à mon père
(Jacques Veneruso)
Serre ton bonheur quand il vient
Écoute les murmures et les lents dessins
Du fleuve rouge et mauve qui coule en nos seins
Ses dangers, ses ravins
Pleure la lumière quand elle meure
Puis hurle sous la lune comme ça l'air de rien
Devant la nuit immense et jusqu'au matin
Va toucher le lointain
Au-dessus de nous, dedans et tout autour
Le miracle est partout mon amour
Sauras-tu le voir
Au cœur de nos cœurs, au-delà des contours
Le miracle est partout mon amour
C'est à toi de le voir
Terre ta douleur quand elle brille
Partage tes envies, tes jeux, tes prodiges
Le long de tes racines ces voix qui grésillent
Va défier tes vertiges
Brûle ton amour quand il brûle
Fais feu de tout le bois dont tes bras disposent
Étonne-toi du fond de ta moindre cellule
N'oublie jamais les roses
Au dessus de nous dedans et tout autour
Le miracle est partout mon amour
Sauras-tu le voir
Au cœur de nos cœurs, au-delà des contours
Le miracle est en nous mon amour
C'est à toi de le voir
Au cœur de nos cœurs et dans le point du jour
Le miracle est en nous mon amour
C'est à toi de le voir
Le miracle est en nous mon amour
Au-dessus de nous, dedans et tout autour
Le miracle est partout mon amour
Sauras-tu le voir
Le miracle est en nous mon amour...
(Marie Bastide / Gioacchino Maurici)
L’amour est le pire des fléaux
Il change l’allure, truque les mots
C’est pire qu’un lavage de cerveau
Comme l’oasis dans le désert
Il nous attire, il cherche à plaire
Pour nous faire plonger en enfer
L’amour n’a aucune morale
C’est un criminel en cavale
Mais qui peut dire
Qu’il peut vivre sans amour
Qui ?
Qui peut faire
Comme s’il n’en voulait pas
Qui ?
Mais qui peut dire
Que ça n’lui fait rien l’amour
Qui ?
Il torture, il foudroie
Nous cloue les bras en croix
Mais qui peut dire ?
L’amour fait tout le sale boulot
Jette les âmes pures dans les cachots
Brise les princesses dans les châteaux
Il n’y a jamais de drapeaux blancs
Pas d’armistices, pas de printemps
C’est la guerre quand l’amour vous prend
L’amour vous laisse champ de bataille
C’est du poison dans les entrailles
Mais qui peut dire
Qu’il peut vivre sans amour
Qui ?
Qui peut faire
Comme s’il n’en voulait pas
Qui ?
Mais qui peut dire
Que ça n’lui fait rien l’amour
Qui ?
Il torture, il foudroie
Nous cloue les bras en croix
Mais qui peut dire
Qu’il peut vivre sans amour
Qui ?
Qui peut faire
Comme s’il n’en voulait pas
Qui ?
Mais qui peut dire
Que ça n’lui fait rien l’amour
Qui ?
Il nous blesse, nous caresse
Nous tient à bout de laisse
Mais qui peut dire ?
(À bout de laisse)
Mais qui peut dire
Qu’il peut vivre sans amour
Qui ?
Qui peut faire
Comme s’il n’en voulait pas
Qui ?
Mais qui peut dire
Que ça n’lui fait rien l’amour
Qui ?
Il torture, il foudroie
Nous cloue les bras en croix
(Elodie Hesme / David Gategno)
Si jamais je me perds
Si jamais je prends l’eau
Ouvre-moi la portière
L’amour peut prendre froid
Si tu fais marche arrière
Si tu regrettes tous ces mots
Car au creux de l’hiver
L’amour peut prendre froid
Si tu veux bien encore
De mon cœur et de mon corps jusqu’à l’aurore
Me laisse plus comme ça toute la nuit au-dehors
L’amour peut prendre froid
Si jamais on s’endort
Dans notre petit confort
On changera de port
L’amour peut prendre froid
Si on roule vers le nord
On laissera notre décor
Se consumer alors
L’amour peut prendre froid
Si jamais on s’en sort
Je te redirais une fois de plus alors
Que même s’il n’est pas à ce jour déjà mort
L’amour peut prendre froid
Si tu veux bien encore
De mon cœur et de mon corps jusqu’à l’aurore
Me laisse plus m’en aller toute la nuit dehors
L’amour peut prendre froid
Si tu veux prendre l’air
Si tu veux changer de peau
Referme bien la portière
L’amour peut prendre froid
(Christophe Miossec / Todd Wright – Mary Ann Redmond)
Attendre
Quelqu'un qui n'arrive pas
Attendre
Sans jamais perdre la foi
Pour prendre
La route qu'on a décidé
De prendre
Il nous faut du temps parfois
Malgré
Ce qui pourrait nous faire douter
On veut tous espérer
Attendre
Que quelqu'un vienne nous chercher
Attendre
Qu'on puisse enfin retrouver
Si tendre
Cet amour qu'il nous fallait
Attendre
Et le temps pour enfin se
Comprendre
C'est la vie qui saura nous
Apprendre
La vie a toujours raison d'attendre
D'attendre
Attendre
Un enfant qui te ressemble
Attendre
Les premiers sons de sa voix
Entendre
Les mots que j'ai tant rêvés
D'entendre
Les partager avec toi
Malgré
Tout ce qui pourrait nous blesser
On veut tous espérer
Attendre
Que quelqu'un vienne nous chercher
Attendre
Qu'on puisse enfin retrouver
Si tendre
Cet amour qu'il nous fallait
Attendre
Et le temps pour enfin se
Comprendre
C'est la vie qui saura nous
Apprendre
La vie a toujours raison d'attendre
Oui d'attendre
Attendre
Que toi tu viennes enfin me
Surprendre
Et de ta vie toute entière
Dépendre
Ne pas dire un mot et se comprendre
Moi j'ai passé ma vie à
T'attendre
Et tout ce temps que j'ai voulu
Prendre
C'est l'amour qu'il me faut te rendre
Sans attendre
Sans attendre
Sentir
Qu'il est maintenant l'heure de
Désobéir
Qu'il faut tout vivre avant de
Mourir
Et sans trembler, sans s'attendre
Au pire
Sans peur des coups, sans peur de
Souffrir
Nous construirons ensemble
L'avenir
Laisse-moi encore une fois
Te dire
De m'attendre
Oui attendre
Que toi tu viennes enfin me
Surprendre
Et de ta vie toute entière
Dépendre
Ne pas dire un mot et se comprendre
Moi j'ai passé ma vie à
T'attendre
Et tout ce temps que j'ai voulu
Prendre
C'est l'amour qu'il me faut te rendre
Sans attendre
(Elodie Hesme / David Gategno)
Une chance que j’t’ai
Je t’ai, tu m’as
Une chance qu’on s’a
Quand tu m’appelles "mon p’tit loup"
Avec ta belle voix
Tu panses mes bleus
Tu tues tous mes papillons noirs
Tu fais des boules de lumières
Avec tes p’tits doigts
Tu fous la trouille aux hiboux
Une chance que j’t’ai
Je t’ai, tu m’as
Une chance qu’on s’a
J’suis pas très grand
Pas très fort
Mais que personne vienne
Te faire d’la peine
Sans d’abord me passer sur le corps
Fie-toi sur moi
Mon bon chat
T’auras jamais peur
Tant que j’vivrai
Même, même si je meurs
Une chance que j’t’ai
Je ferais tous les planétariums
Je t’ai, tu m’as
Chercher dans toutes les galaxies
La crème des femmes
Que je finirai dans ton lit
Le paradis c’est ici
Y’a pas d’autres vies
J’te donne la mienne
Parce que je t’aime à l’infini
Une chance que j’t’ai
J’ferais tous les planétariums
Je t’ai, tu m’as
Chercher dans toutes les galaxies
Une chance qu’on s’a
Une chance qu’on s’aime
(Jean-Pierre Ferland / Alain Leblanc)
Je suis la mère, tu es l’enfant
Aucun lien n’est plus sage
Tu es le sable, moi l’océan
Tu es mon seul rivage
Je te recouvre chaque instant
De mes vagues de passion
Comme une mer de sentiments
Et d’affection
De toute ma tendresse
Mes vagues te caressent
Comme un enfant face à la mer
Souriant et apaisé
Tu trouves en moi quelques repères
Notre rêve est réalisé
Ne pleure plus, je te rassure
Car c’est la mer qui efface
Les cicatrices et les blessures
Écrites dans le sable à la surface
Je suis la mère, tu es l’enfant
Aucun lien n’est plus fort
Tu es ma terre, moi l’océan
Tu es mon seul décor
Je sais devenir capricieuse
Je peux me mettre en sang
Et jouer la tempête furieuse
Qui te défend
De tout mon privilège
Mes vagues te protègent
Comme un enfant face à la mer
Souriant et apaisé
Tu trouves en moi quelques repères
Notre rêve est réalisé
Ne pleure plus, je te rassure
Car c’est la mer qui efface
Les cicatrices et les blessures
Écrites dans le sable à la surface
Comme un enfant face à la mer
Souriant et apaisé
Tu trouves en moi quelques repères
Notre rêve est réalisé
Ne pleure plus, je te rassure
Car c’est la mer qui efface
Les cicatrices et les blessures
Écrites dans le sable à la surface
(Fabien Marsaud (Grands Corps Malade) / David Gategno)
Une petite fille abandonnée
Un oiseau blessé
Un été sans fleurs
Une petite fille aux grands malheurs
C’est moi quand je pleure
C’est moi quand je pleure
Moi quand je pleure c’est pour de bon
C’est pour un oui, c’est pour un non
Pour un souvenir incertain, un soupir
Souvent pour un rien
Moi quand je pleure c’est sans arrêt
C’est comme un fleuve à consoler
De tout mon cœur
Moi quand je pleure
C’est vrai
Moi quand je pleure
Moi quand je pleure
Ça part un peu n’importe quand
Comme un ouragan
Comme une peine de cœur
Ça peut durer pendant des heures
C’est moi quand je pleure
C’est moi quand je pleure
Moi quand je pleure c’est à mourir
Quelquefois même, ça m’fait plaisir
Roulée en boule, agitée par la houle
Et les sanglots lourds
Moi quand je pleure c’est sans arrêt
C’est comme la mer et les marées
De tout mon cœur
Moi quand je pleure
C’est vrai
Moi quand je pleure
Moi quand je pleure
Moi quand je pleure
Moi quand je pleure
Moi, quand je pleure, c’est que pour moi
C’est ma cabane au fond des bois
Cachée du cash et des flèches et des flashs
Et des néons des villes
Il suffirait que tu me touches
Avec tes mains, avec ta bouche
Que tu m’effleures
Promis je pleure
Plus jamais
Moi quand je pleure
Moi quand je pleure
Hé, tu vas me dire que j’exagère
Hé, que mes menaces ne te font pas peur
Hé, j’aime pas lancer mes larmes en l’air
Hé, dis moi je t’aime ou je repleure
Hé, dis moi je t’aime ou je repleure
Hé, dis moi je t’aime ou je repleure
(Maxime Le Forestier / Stanislas)
Je me demande à quoi elle pense
Quand elle s’enferme dans ses silences
Si dans mes yeux elle voit ses yeux
Si son passé est plus heureux
Se souvient-elle des jours fragiles
De tous ces voyages immobiles
Combien de rêves, combien de doutes
Et combien de pièges sur sa route
Et même si je me perds la nuit
Les rôles sont inversés aujourd’hui
C’est le jeu de la vie
Je veille sur celle qui m’a tout appris
Et même si je me perds là-bas
Sous un soleil bien trop grand pour moi
C’est le jeu de ma vie
Je veille sur celle qui m’a tout appris
Je la regarde marcher de dos
Le rose de l’été sur sa peau
Je sais qu’elle suit dans la lumière
Le chemin tracé par mon père
Elle me croit loin, je suis si près
Le passé me hante, les regrets
Un avion, un hôtel, un adieu sur un quai
Souvent je pense à elle pour me trouver
Et même si je me perds la nuit
Les rôles sont inversés aujourd’hui
C’est le jeu de la vie
Je veille sur celle qui m’a tout appris
Et même si je me perds là-bas
Sous un soleil bien trop grand pour moi
C’est le jeu de ma vie
Je veille sur celle qui m’a tout appris
Lancée vers l’océan dans le reflet du monde
Emportée par le vent, c’est mon enfance qui tombe
Et même si je me perds la nuit
Les rôles sont inversés aujourd’hui
C’est le jeu de la vie
Je veille sur celle qui m’a tout appris
Et même si je me perds là-bas
Sous un soleil bien trop grand pour moi
C’est le jeu de ma vie
Je veille sur celle qui m’a tout appris
C’est le jeu de ma vie,
C’est le jeu de ma vie
Je veille sur celle qui m’a tout appris
(Nina Bouraoui / Jacques Veneruso)
Non je n’ai pas besoin d’amour
J’ai quelqu’un à tous les jours
Dans mes bras
Non
Je n’ai pas besoin d’amour
Je n’ai pas besoin de lune
J’ai des baisers qui m’allument
Mieux que toutes les étoiles
Non
Je n’ai pas besoin de fleurs
Les mots germent dans mon cœur
Je n’ai pas besoin de rêves
Je n’ai pas besoin d’amant
Le vent souffle énormément
La nuit se couche en chantant
Et moi je berce ma famille
Un petit, petit bonheur immense
Un beau cadeau de l’existence
Non
Je n’ai pas besoin d’amour
J’ai des amis qui m’entourent
J’ai du bonheur plein les bras
Non
Je n’ai pas besoin d’amour
Je n’ai pas besoin de lune
J’ai des baisers qui m’allument
Mieux que toutes les étoiles
Un petit, petit bonheur immense
Un beau cadeau de l’existence
Tu n’es pas l’amour de ma vie
Tu es la vie de mon amour
Mon petit, petit, petit très grand bonheur
Je n’ai pas besoin de fleurs
Les mots germent dans mon cœur
Je n’ai pas besoin de rêves
Non
Je n’ai pas besoin d’amant
Un seul jour sans t’embrasser
Les feuilles se mettent à tomber
Au secours, au secours
J’ai besoin de ton amour
(Jean-Pierre Ferland / Daniel Mercure)
D’avoir son étoile sur Hollywood Boulevard
Son nom en lettres d’or
Faire rêver le monde au son des guitares
Au son des accords
Chanter tant que Dieu me donne encore le temps
Avant le paradis
Et voir mon royaume briller au firmament
Jusqu’en Australie
Mais ça ne suffit pas
Ça ne suffit pas
Si je n’ai rien de toi
Si j’n’entends plus ta voix
Je redeviens l’enfant
Abandonné, crevant
Dans sa chambre au bout du couloir
Si je n’ai rien de toi
Si je ne sens plus tes bras
Je redeviens manant
Clochard et chien errant
Le cœur en loques sur le trottoir
Hurlant sa peur dans le noir
Si je n’ai rien de toi
À quoi sert d’être moi
D’être moi
Préserver son âme jusqu’à désobéir
Et fidèle à soi-même
Décider de vivre guidé par le désir
Sans regrets ni sans haine
Monter sur les scènes le corps en pleine lumière
Et porté par les cris
M’élever du sol jusqu’à quitter la terre
Comme le dernier Messie
Mais ça ne suffit pas
Si je n’ai rien de toi
Si j’n’entends plus ta voix
Je redeviens l’enfant
Abandonné, crevant
Dans sa chambre au bout du couloir
Si je n’ai rien de toi
Si je ne sens plus tes bras
Je redeviens manant
Clochard et chien errant
Le cœur en loques sur le trottoir
Si je n’ai rien de toi
Si je n’entends plus ta voix
Je redeviens l’enfant
Abandonné, crevant
Dans sa chambre au bout du couloir
Si je n’ai rien de toi
Je deviens mort vivant
Fantôme et transparent
Condamné aux flammes de l’enfer
Hurlant sous la misère
Si je n’ai rien de toi
À quoi sert d’être moi
Oui d’être moi
(Elodie Hesme / David Gategno)
Quand dans tes bras
Tu m'as serrée
Mon cœur s'est arrêté de battre
Tu ignorais
Dans quelle contrée
Tu t'en allais combattre
J'ai supplié :
« Laissez-le moi ! »
Mais ils sont venus te chercher
Je n'ai que toi au monde
Pour me parler d'amour
Que toi qui me répondes
Quand j'appelle au secours
Je n'ai que toi au monde
Que toi à qui confier
Mes blessures profondes
Et mes rêves brisés
Je n'ai que toi au monde
Et si je te perdais
Je crois que j'en mourrais
Tu sais
Tu t'en allais
Porter la paix
À un peuple en détresse
Sans hésiter
Tu étais prêt
À donner ta jeunesse
Tu étais beau
Comme un héros
Sur ta dernière photo
Je n'ai que toi au monde
Pour me parler d'amour
Que toi qui me répondes
Quand j'appelle au secours
Je n'ai que toi au monde
Reviendras-tu vivant
De cette guerre immonde
Vivant mais comme avant
Je n'ai que toi au monde
Et si je te perdais
Je crois que j'en mourrais
Tu sais...
Je n'ai que toi au monde
Mais qu'est-ce que t'as fait
De tes deux bras
Qui ne pourront plus me serrer
Je n'ai que toi au monde
À qui parler d'amour
Que toi qui me répondes
Quand j'appelle au secours
Je n'ai que toi au monde
Et si je te perdais
Je crois que j'en mourrais
Tu sais...
Je n'ai que toi au monde
Que toi au monde
(Luc Plamondon / Davide Esposito)
Tant de temps
Au cadran de l'absence
Tant de temps
Déluge de silence
Tout à coup
La nuit tombe sur nous
Tant de temps
Comme une marée noire
Qui s'étend
Sur l'eau de ma mémoire
Sous la proue
D'un amour qui s'échoue
Oh ma vie,
Pourquoi suis-je tombé de haut
Sur le banc des gens normaux
Dans mes mains
Y'a plus rien
Que du pain pour les oiseaux
Tant de temps
À respirer tes lettres
Ces instants
Qui ne peuvent pas renaître
Dans nos yeux
Qui ne croient plus en nous deux
Tant de temps
Qui me ronge les ongles
Jusqu'au sang
À blanchir ton ombre
J'ai si peur
Des fantômes du bonheur
Toutes ces nuits
À survivre loin de toi
Dans le vide de tes bras
Accroché à l'amour
Sous l'avalanche des jours
Tant de temps
Au cadran de l'absence
Lancinant
Roulement de silence
Tout à coup
L'oubli tombe sur nous
L'oubli tombe sur nous
(Sylvain Lebel / Christian Loigerot)
Je ne te connaissais pas,
Mais tu me faisais rire aux éclats
Avec les petits coups de souris
Que tu donnais derrière mon nombril
Même sans te connaître,
Je t'aimais si fort, déjà
J'avais dans tout mon être
Tellement envie de prendre soin de toi
Pourquoi les petits pieds de Léa
Ne feront jamais leurs tout premiers pas
Pourquoi ses petits pieds ne grandiront pas
Petit frisson dans l'univers
Comme si la vie changeait d'idée
En un coup de vent de poussières
Le bonheur s'est envolé
J'aurais tout donné
Pour que tu grandisses dans mes bras
Le mauvais sort avait pointé
Le malheur, c'était donc ça...
Pourquoi les petits pieds de Léa
Ne feront jamais leurs tout premiers pas
Pourquoi ses petits pieds ne grandiront pas
Couché aux creux de mes mains
Un petit être si léger
Mais tellement, tellement pesant
Dans mon cœur de maman
Aucune trace de petits doigts
Ni de bisous soufflés
Par la fenêtre pour ton papa
Quand il partira travailler
Et ça lui brise le cœur
De regarder l'arbre en fleurs
Qu'il avait planté en pensant
Vous voir pousser en même temps
Pourquoi les petits pieds de Léa
Ne feront jamais leurs tout premiers pas
Pourquoi ses petits pieds ne grandiront pas
Mon Dieu dites-moi pourquoi
Je ne lui aurai chanté qu'une seule fois
«Bonne nuit cher trésor, ferme tes yeux et dors»
(Marianne L'Heureux / Sophie Vaillancourt)
Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s’oublier
Qui s’enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
À savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
À coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Moi je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps
D’or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi
Où l’amour sera loi
Où tu seras roi
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je t’inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s’embraser
Je te raconterai
L’histoire de ce roi
Mort de n’avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
On a vu souvent
Rejaillir le feu
D’un ancien volcan
Qu’on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brulées
Donnant plus de blé
Qu’un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu’un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s’épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
À te regarder
Danser et sourire
Et à t’écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L’ombre de ton ombre
L’ombre de ta main
L’ombre de ton chien
Mais
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas.
(Jacques Brel)
Il y’a des jours comme ça
Où plus rien n’a de sens
Où toutes les évidences
Sont à mille lieues de moi
Et plus je te regarde
Plus je perds connaissance
Dans ce grand vide immense
Où nos vies se noient
Et après des jours comme ça
Mon amour, dis-moi
Que l’amour peut encore passer par là
Après des jours comme ça
Après des jours comme ça
Il y’a des jours comme ça
Où les questions s’entassent
Où les sourires se lassent
Pour la première fois
Est-ce que ce n’est qu’un moment
Juste un orage violent
Qu’ensuite on sera assez fort
Pour se battre encore
Et après des jours comme ça
Mon amour, dis-moi
Que l’amour peut encore passer par là
Après des jours comme ça
Après des jours comme ça
Saurais-tu, rassure-moi
Si l’amour peut revenir sur ses pas ?
Après des jours comme ça
Est-ce que ce n’est qu’un jour comme ça
Un frisson qui passe et qu’on oubliera ?
Les jours comme ça…
Est-ce que l’amour passe encore par là?…
Après des jours comme ça
Mon amour, dis-moi
Que l’amour peut encore passer par là
Après des jours comme ça
Après des jours comme ça
Saurais-tu, rassure-moi
Si l’amour peut revenir sur ses pas ?
Après des jours comme ça
Dis-moi…
(François Welgryn / William Rousseau – Rodrigue (Rod) Janois)