L’album Incognito marque un tournant majeur dans la carrière de Céline.
Après neuf albums studio, Céline sort son premier album chez un major, CBS, qui deviendra éventuellement Sony en 1991.
À 18 ans, elle adopte un nouveau son et un nouveau look. René Angélil fera appel à Luc Plamondon pour lui écrire des chansons originales ainsi qu’à plusieurs autres compositeurs issus du monde de la pop et du rock québécois. Eddy Marnay, son parolier de toujours, sera encore présent en collaborant à cinq chansons.
Sur les huit chansons de l’album, six seront commercialisées en singles et quatre atteindront la première position des palmarès québécois.
L’album se vendra à plus de 200 000 exemplaires.
Incognito
Bien dans ma peau
Incognito
Je recommence ma vie à zéro
Incognito
Sans dire un mot
Incognito
C’est pas facile de te tourner le dos
M’en aller loin d’ici
M’en aller loin de toi, loin de moi
Loin d’ici une autre vie
Loin de toi, il existe une autre moi
M’en aller dans un pays
Où personne ne saura qui je suis
Solitaire je chercherai
Sur la terre un coin où je t’oublierai
Loin de nous
Loin de tout
Loin du monde où j’étais ta possession
Loin de nous
Loin de tout
J’oublierai ton nom et mon nom
Je m’en irai incognito
Bien dans ma peau
Incognito
Je recommence ma vie à zéro
Incognito
Sans dire un mot
Incognito
C’est pas facile de te tourner le dos
Je m’en vais aujourd’hui
Loin de mes amis, de tes amis
Qui diront ce qu’ils voudront
Dans mon dos
Je n’en saurai pas un mot
Je m’en vais au bout du monde
S’il le faut je m’ferai teindre en blonde
Si jamais tu me revois
J’te promets qu’ tu n’me reconnaîtras pas
Loin de nous
Loin de tout
Loin du monde où j’étais ta possession
Loin de nous
Loin de tout
J’oublierai ton nom et mon nom
Je m’en irai
Incognito
Bien dans ma peau
Incognito
Je recommence ma vie à zéro
Incognito
Sans dire un mot
Sans dire un mot
Pas facile de te tourner le dos
Incognito
Bien dans ma peau
Incognito
Je recommence ma vie à zéro
(Luc Plamondon / Jean-Alain Roussel)
Tu dis qu’ je suis trop jeune
Pour vivre avec un homme
Moi je te dis
Je m’en fous, je m’en fous
I love you
Si tu ne veux pas prendre
L’amour que je te donne
Je pourrais te rendre fou, rendre fou
Jusqu’au bout
Lolita n’est pas trop jeune pour aimer
N’est pas trop jeune pour se donner
Quand le desir dévore son corps
Jusqu’au bout de ses doigts
Jamais trop jeune pour aimer
Jamais trop jeune pour se donner
Mais tu ignores le feu qui dort
Au fond de moi
Toutes ces nuits que j’ai passées
Seule à te caresser
Il faut que tu me les rendes, me les rendes
Une à une
Toutes ces nuits toute seule dans le noir
De ma chambre
À rêver que tu viens me prendre
Me feras-tu encore attendre des jours, des mois
Si tu ne viens pas, ce s’ra un autre
Si ce n’est pas toi, ce s’ra ta faute
Si je regrette toute ma vie
Ma première nuit d’amour
Trop jeune pour aimer
Qu’est-ce que ça veut dire
Lolita répond je m’en fous, je m’en fous
I love you
(Luc Plamondon / Daniel Lavoie)
Qu’est-ce qui se passe
Quand on est lasse
Quand le coeur a perdu ses couleurs
Une émotion
Comme une invitation
À chanter sans aucune raison
Tout ça pour un regard ou deux
Un sourire qui tremble un peu
C’est l’amour, c’est l’accident
On sent passer le courant
Refrain:
On traverse un miroir
Malgre la peur d’y croire
On se dit que cette fois-ci
On aime à la folie
Une vie sans histoire
C’est bien pire qu’un trou noir
Sans hésiter, sans savoir
On traverse un miroir
Champagne en trop
Rien n’est trop beau
On a du mal à trouver les mots
On dit tout bas n’importe quoi
Pour étouffer l’envie de crier
On se tait, on reste accroché
Comme deux enfants désespérés
On rêve de partager
Une nuit comme au ciné
Refrain
(Isa Minoke / Robert Lafond)
J’ai tant besoin de toi
Que j’invente des images
Je joue avec tes yeux
Quand tu n’es pas là
J’éclaire la nuit
Je colore les nuages
Et ton visage
Ne s’efface jamais
Dans les rues de mon coeur
Dans le soleil
Et dans l’ombre
Partout je te vois
Dans le lit de ma main
Dans tous mes rêves
Ici, partout
Je ne vois que toi
Ce que je veux te dire
C’est que le temps serait triste
Oh, si tu t’en allais
Pour plus de quelques heures
C’est parc’que tu m’aimes
Que je vis et que j’existe
Parc’que tu m’aimes
Que je n’ai pas peur
Dans les rues de mon coeur
Dans le soleil
Et dans l’ombre
Partout je te vois
Dans le lit de ma main
Dans tous mes rêves
Ici, partout
Je ne vois que toi
Je ne veux pas
Que quelque chose nous sépare
Je ne veux pas
Que tu te perdes loin de moi
Je ne veux pas
Que quelqu’un d’inconnu
Passe un jour par là
Et te prenne à moi
Dans les rues de mon coeur
Dans le soleil
Et dans l’ombre
Partout je te vois
Dans le lit de ma main
Dans tous mes rêves
Ici, partout
Je te vois…
J’ai besoin de toi
Je ne vis pas
Je ne vois que toi
Je ne suis rien
Sans toi
Je te vois partout
(Eddy Marnay / Aldo Nova)
Tout à coup j’ai su que je t’aimais
C’était comme un éclair
Comme un coup de tonnerre en moi
Tout à coup le monde est renversé
Brisé comme du verre
Et la terre s’envole en éclats
Devant moi, devant moi
Et je brûle et tu brûleras
Avec moi, avec moi
Refrain
Jours de fièvre
Jours de feu
Sur nos lèvres jusque dans nos yeux
Il se lève
Comme un torrent
Dans nos rêves rêves délirants
Jours de fièvre
Dévorant
C’est la sève, le temps du tourment
Je soulève des volcans
Et j’ai la fièvre fièvre dans le sang
C’est le monde à plus de cent degrés
J’ai le ciel et l’enfer
J’ai l’amour et la guerre en moi
J’ai oublié tout ce que j’étais
Je marche et je me perds
Je ne vois plus à quatre pas
Devant moi, devant moi
Et je brûle et tu brûleras
Avec moi, avec moi
Jours de fièvre
Jours de feu
Sur nos lèvres jusque dans nos yeux
Il se lève
Comme un torrent
Dans nos rêves rêves délirants
Jours de fièvre
Dévorant
C’est la sève, le temps du tourment
Je soulève des volcans
Et j’ai la fièvre fièvre dans le sang
Cette fille qui se jette
À corps perdu
C’est moi qui ai perdu la tête
Ou quelqu’un d’autre, je ne sais plus
(Eddy Marnay / Jean-Alain Roussel)
Attention mon coeur
Souvent tu parles trop
Souvent tu joues avec les mots
Moi quand tu parles je ne joue pas
Je te crois
Quand tu dis Je t’aime
Moi j’entends pour la vie
Mais toi c’est une nuit
Et sans savoir ce que c’est l’amour
Tu passes ton temps
À parler d’amour
D’abord c’est quoi l’amour
Tu ne sais pas l’amour
Un mot qu’on oublie
Tu crois que c’est ça
L’amour
Le plus important
C’est ce qu’on ne dit pas
Mais c’est ce qui se voit
Un geste, un rien, un simple regard
Je te crie souvent
Fais semblant d’y croire
D’abord c’est quoi l’amour
Tu ne sais pas l’amour
Un mot qu’on oublie
Tu crois que c’est ça l’amour
Ce que je ressens pour toi
C’est comme un torrent de joie
Un feu qui brûle
Au milieu de moi
Voilà, c’est ça l’amour
C’est dans le coeur l’amour
Et quand je te vois
Je sais que c’est ça
Mais oui c’est ça l’amour
C’est dans le coeur l’amour
Ouvre-moi tes bras
Je sais que c’est ça
L’amour, c’est ça
(Eddy Marnay / Steven Tracey)
Si tu me cherches
Je suis comme une ombre
Je suis le reflet de ton coeur
C’est toi l’horloge
Qui compte le nombre
De mes jours et de mes heures
Seule dans mes rêves
Seule dans la nuit
Seule à guetter ton regard
Seule à t’attendre
Seule je m’ennuie
Comme un train dans une gare
Il faudrait qu’un matin tu me délivres
Du secret que je garde malgré moi
Délivre-moi d’un amour
Qui vit dans l’ombre
Sors de ton silence et parle à mon coeur
…que j’aime au grand jour
Et devant le monde
Il n’y a que dans l’ombre que j’aie peur
Je ne suis libre
Qu’enchaînée à toi
Si tu me veux libre, enchaîne-moi
Je ne peux vivre
Qu’un rêve à la fois
Ouvre la porte, emmène-moi
Il faut bien qu’un matin tu me délivres
D’un secret que je ne garderai pas
Délivre-moi d’un amour
Qui vit dans l’ombre
Sors de ton silence et parle à mon coeur
…que j’aime au grand jour
Et devant le monde
Il n’y a que dans l’ombre que j’aie peur
(Eddy Marnay / E.G. Daily / Harold Faltermeyer)
Matin solitaire
Soleil à l’envers
Mes jours s’endorment
Quand tu t’en vas
Murs de ma maison
Pour seul horizon
Un vide énorme
Tombe sur moi
Le temps qui balance
Entre deux silences
Le téléphone
Ne répond pas
Comme un coeur froid
La vie manque à la vie
L’amour manque à l’amour
Puisque tu n’es pas là
Ballade inutile
À travers la ville
Des rues qui bougent
Et font du bruit
Le coeur fatigué
De vivre à moitié
Et les yeux rouges
Quand vient la nuit
On ne devrait pas ouvrir les portes
On ne devrait pas se séparer
Même un jour, une heure ou une nuit
Les avions et les trains qui t’emportent
Nous obligent à tout recommencer
Comm’ si chaque fois c’était fini
Comme un coeur froid
La vie manque à la vie
L’amour manque à l’amour
Puisque tu n’es pas là
Toi le voyageur
Toi toujours ailleurs
Ton paysage
Te suit partout
Moi, quand je veux faire
Le tour de la terre
Je ne voyage
Qu’autour de nous
J’ai le coeur froid
Tu n’es pas là
J’ai le coeur froid
Tu n’es pas là
J’ai le coeur froid
Tu n’es pas là
(Eddy Marnay / Jean-Alain Roussel)