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Musique

mai 16 2014

Céline…Une seule fois / Live 2013

Plus de 40 000 fans se sont réunis sur les Plaines d’Abraham à Québec le 27 juillet 2013 pour voir Céline offrir ses plus grands succès francophones et anglophones. Vivez ou revivez le spectacle unique «Céline… une seule fois» comme si vous y étiez avec cette fabuleuse collection contenant un DVD ou Blu-ray du spectacle dans son intégralité et deux CDs. Et découvrez, en bonus sur le CD, 4 chansons extraites des concerts de Paris Bercy joués à guichets fermés en 2013.

Configuration:
Disque 1 (CD)
Disque 2 (CD)
Disque 3 (DVD/Blu-ray)

Liste des chansons

  • 1. Ce n'était qu'un rêve

    Dans un grand jardin enchanté
    Tout à coup je me suis retrouvée
    Une harpe des violons jouaient
    Au ciel des anges me souriaient
    Le vent faisait chanter l’été

    Ce n’était qu’un rêve
    Ce n’était qu’un rêve

    Impossible à oublier
    Dès que le jour se lève
    Mon rêve
    Ce n’était qu’un rêve
    Ce n’était qu’un rêve



    (T. Dion / J. Dion / C. Dion)

  • 2. Dans un autre monde

    Loin, loin, c'était certain
    Comme une immense faim, un animal instinct
    Oh, partir, partir et filer plus loin
    Tout laisser, quitter tout, rejoindre un destin

    Bye bye, mais faut que j'm'en aille
    Adieu tendres années, salut champs de bataille
    Et sentir, oh sentir et lâcher les chiens
    Y'a trop de trains qui passent, ce train c'est le mien

    Et tant pis pour moi, et tant pis pour nous
    J'aurais pu rester où la roue tourne, où tout est doux
    Moi j'avais pas l'choix, ça cognait partout
    Le monde est ta porte et se joue des verrous

    Rendez-vous dans un autre monde
    ou dans une autre vie
    Quand les nuits seront plus longues
    plus longues que mes nuits
    Et mourir, oh mourir, mais de vivre et d'envie
    Rendez-vous quand j'aurai dévoré mes appétits

    Beau, beau de bas en haut
    J'aimais manger sa peau, j'aimais boire à ses mots
    Mais trop tard, ou brouillard, ou bien trop tôt
    C'était la bonne histoire mais pas le bon tempo

    Bye bye, faut que j'm'en aille
    Une croix sur ses lèvres et ma vie qui s'écaille
    Et s'offrir et souffrir et tomber de haut
    Et descendre et descendre au fond sur le carreau

    Et tant pis pour moi, et tant pis pour lui
    J'pourrais l'attendre ici, rien ne s'oublie tout est gris
    Moi j'avais pas l'choix, ça cognait aussi
    C'est le monde à ta porte et tu lui dis merci

    Refrain

    Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie
    Une autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci
    Et puis rire à périr, mais rire aujourd'hui
    Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l'infini
    Rendez-vous quand j'aurai dévoré mes appétits
    Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l'infini
    C'est le monde à ta porte et tu lui dis merci

    Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie
    Une autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci
    Et puis rire à périr, mais rire aujourd'hui

    Ticket pour autre rencontre, rencard au paradis
    Et puis rire à périr, mais rire aujourd'hui
    Au plaisir à plus tard et plus tard est si joli



    (J. J. Goldman)

  • 3. Parler à mon père

    Je voudrais oublier le temps
    Pour un soupir, pour un instant
    Une parenthèse après la course
    Et partir où mon cœur me pousse
    Je voudrais retrouver mes traces
    Où est ma vie, où est ma place
    Et garder l’or de mon passé
    Au chaud dans mon jardin secret
    Je voudrais passer l’océan
    Croiser le vol d’un goéland
    Penser à tout ce que j’ai vu
    Ou bien aller vers l’inconnu
    Je voudrais décrocher la lune
    Je voudrais même sauver la terre
    Mais avant tout
    Je voudrais parler à mon père
    Parler à mon père

    Je voudrais choisir un bateau
    Pas le plus grand ni le plus beau
    Je le remplirais des images
    Et des parfums de mes voyages
    Je voudrais freiner pour m’asseoir
    Trouver au creux de ma mémoire
    Les voix de ceux qui m’ont appris
    Qu’il n’y a pas de rêve interdit
    Je voudrais trouver les couleurs
    Du tableau que j’ai dans le cœur
    De ce décor aux lignes pures
    Où je vous vois, qui me rassure
    Je voudrais décrocher la lune
    Je voudrais même sauver la terre
    Mais avant tout
    Je voudrais parler à mon père
    Parler à mon père
    Je voudrais oublier le temps
    Pour un soupir, pour un instant
    Une parenthèse après la course
    Et partir où mon cœur me pousse
    Je voudrais retrouver mes traces
    Où est ma vie, où est ma place
    Et garder l’or de mon passé
    Au chaud dans mon jardin secret

    Je voudrais partir avec toi
    Je voudrais rêver avec toi
    Toujours chercher l’inaccessible
    Toujours espérer l’impossible
    Je voudrais décrocher la lune
    Et pourquoi pas sauver la terre
    Mais avant tout
    Je voudrais parler à mon père
    Parler à mon père



    (Jacques Veneruso)

  • 4. It's All Coming Back to Me Now / The Power of Love

    There were nights when the wind was so cold
    That my body froze in bed
    If I just listened to it
    Right outside the window

    There were days when the sun was so cruel
    That all the tears turned to dust
    And I just knew my eyes were
    Drying up forever

    I finished crying in the instant that you left
    And I can't remember where or when or how
    And I banished every memory you and I had ever made

    But when you touch me like this
    And you hold me like that
    I just have to admit
    That it's all coming back to me
    When I touch you like this
    And I hold you like that
    It's so hard to believe but
    It's all coming back to me
    It's all coming back, it's all coming back to me now

    There were moments of gold
    And there were flashes of light
    There were things I'd never do again
    But then they'd always seemed right
    There were nights of endless pleasure
    It was more than any laws allow
    Baby Baby Baby

    If I kiss you like this
    And if you whisper like that
    It was lost long ago
    But it's all coming back to me
    If you want me like this
    And if you need me like that
    It was dead long ago
    But it's all coming back to me
    It's so hard to resist
    And it's all coming back to me
    I can barely recall
    But it's all coming back to me now


    (Jim Steinman)

    THE POWER OF LOVE

    Cause I am your lady
    And you are my man
    Whenever you reach for me
    I'll do all that I can

    We're heading for something
    Somewhere I've never been
    Sometimes I am frightened
    But I'm ready to learn
    Of the power of love

    The sound of your heart beating
    Made it clear suddenly
    The feeling that I can't go on
    Is light years away

    Cause I am your lady
    And you are my man
    Whenever you reach for me
    I'll do all that I can

    We're heading for something
    Somewhere I've never been
    Sometimes I am frightened
    But I'm ready to learn
    Of the power of love



    (Gunther Mende / Candy DeRouge / Jennifer Rush / Mary Susan Applegate / David Foster)

  • 5. On ne change pas

    On ne change pas
    On met juste les costumes d’autres sur soi
    On ne change pas
    Une veste ne cache qu’un peu de ce qu’on voit
    On ne grandit pas
    On pousse un peu, tout juste
    le temps d’un rêve, d’un songe
    Et les toucher du doigt

    Mais on n’oublie pas
    L’enfant qui reste, presque nu
    les instants d’innocence
    Quand on ne savait pas

    On ne change pas
    On attrape des airs et des poses de combat
    On ne change pas
    On se donne le change, on croit
    que l’on fait des choix
    Mais si tu grattes là
    Tout près de l’apparence tremble
    un petit qui nous ressemble
    On sait bien qu’il est là
    On l’entend parfois
    Sa rengaine insolente
    qui s’entête et qui répète
    Oh ne me quitte pas

    On n’oublie jamais
    On a toujours un geste
    qui trahit qui l’on est
    Un prince, un valet
    Sous la couronne un regard
    une arrogance, un trait
    D’un prince ou d’un valet
    Je sais tellement ça
    J’ai copié des images
    et des rêves que j’avais
    Tous ces milliers de rêves
    Mais si près de moi
    Une petite fille maigre
    marche à Charlemagne, inquiète
    Et me parle tout bas

    On ne change pas, on met juste
    les costumes d’autres et voilà
    On ne change pas, on ne cache
    qu’un instant de soi

    Une petite fille
    Ingrate et solitaire marche
    et rêve dans les neiges
    en oubliant le froid

    Si je la maquille
    Elle disparaît un peu,
    le temps de me regarder faire
    Et se moquer de moi

    Une petite fille
    Une toute petite fille



    (Jean-Jacques Goldman)

  • Y’a pas de voiles aux volets de mes frères
    Y’a pas d’opale autour de mes doigts
    Ni cathédrale où cacher mes prières
    Juste un peu d’or autour de ma voix

    Je vais les routes et je vais les frontières
    Je sens, j’écoute, et j’apprends, je vois
    Le temps s’égoutte au long des fuseaux horaires
    Je prends, je donne, avais-je le choix?

    Tel est mon destin
    Je vais mon chemin
    Ainsi passent mes heures
    Au rythme entêtant des battements de mon coeur

    Des feux d’été je vole aux sombres hivers
    Des pluies d’automne aux étés indiens
    Terres gelées aux plus arides déserts
    Je vais je viens, ce monde est le mien

    Je vis de notes et je vis de lumière
    Je virevolte à vos cris, vos mains
    La vie m’emporte au creux de tous ses mystères
    Je vois dans vos yeux mes lendemains

    Tel est mon destin
    Je vais mon chemin
    Ainsi passent mes heures
    Au rythme entêtant des battements de mon coeur

    Je vais les routes et je vais les frontières
    Je sens, j’écoute, et j’apprends, je vois
    Le temps s’égoutte au long des fuseaux horaires
    Je prends, je donne, avais-je le choix?

    Je prends le blues aux signaux des répondeurs
    Je prends la peine aux aéroports
    Je vis l’amour à des kilomètres ailleurs
    Et le bonheur à mon téléphone

    Tel est mon destin
    Je vais mon chemin
    Ainsi passent mes heures
    Au rythme entêtant des battements de mon coeur


    (Jean-Jacques Goldman)

  • 7. Qui peut vivre sans amour ?

    L’amour est le pire des fléaux
    Il change l’allure, truque les mots
    C’est pire qu’un lavage de cerveau

    Comme l’oasis dans le désert
    Il nous attire, il cherche à plaire
    Pour nous faire plonger en enfer

    L’amour n’a aucune morale
    C’est un criminel en cavale

    Mais qui peut dire
    Qu’il peut vivre sans amour
    Qui ?
    Qui peut faire
    Comme s’il n’en voulait pas
    Qui ?
    Mais qui peut dire
    Que ça n’lui fait rien l’amour
    Qui ?
    Il torture, il foudroie
    Nous cloue les bras en croix
    Mais qui peut dire ?

    L’amour fait tout le sale boulot
    Jette les âmes pures dans les cachots
    Brise les princesses dans les châteaux

    Il n’y a jamais de drapeaux blancs
    Pas d’armistices, pas de printemps
    C’est la guerre quand l’amour vous prend

    L’amour vous laisse champ de bataille
    C’est du poison dans les entrailles

    Mais qui peut dire
    Qu’il peut vivre sans amour
    Qui ?
    Qui peut faire
    Comme s’il n’en voulait pas
    Qui ?
    Mais qui peut dire
    Que ça n’lui fait rien l’amour
    Qui ?
    Il torture, il foudroie
    Nous cloue les bras en croix
    Mais qui peut dire
    Qu’il peut vivre sans amour
    Qui ?

    Qui peut faire
    Comme s’il n’en voulait pas
    Qui ?
    Mais qui peut dire
    Que ça n’lui fait rien l’amour
    Qui ?

    Il nous blesse, nous caresse
    Nous tient à bout de laisse
    Mais qui peut dire ?

    (À bout de laisse)

    Mais qui peut dire
    Qu’il peut vivre sans amour
    Qui ?
    Qui peut faire
    Comme s’il n’en voulait pas
    Qui ?
    Mais qui peut dire
    Que ça n’lui fait rien l’amour
    Qui ?
    Il torture, il foudroie
    Nous cloue les bras en croix



    (Elodie Hesme / David Gategno)

  • 8. Je crois toi

    Je crains la nuit quand tu n’es pas là
    Ce tout petit au-delà
    Je crains le silence après les voix
    Ce froid si froid

    Je crains les rues, le jour et les gens
    Et la solitude autant
    Je prie qu’on ne me remarque pas
    Moi je crois toi, toi je te crois

    La pluie, les éclairs et les chats noirs
    La vie me glace d’effroi
    Soudain je sursaute en ne croisant qu’un miroir
    Mais n’ai-je peur que de moi ?

    Je crains les promesses et les serments
    Les cris, les mots séduisants
    Je me méfie si souvent de moi
    Mais de toi, pas, toi je te crois

    La pluie, les éclairs et les chats noirs
    La vie me glace d’effroi
    Mais quand je sursaute en ne croisant qu’un miroir
    N’aurais-je peur que de moi ?

    Je crains les saints, le mal et le bien
    Je crains le monde et ses lois
    Quand tout m’angoisse, quand tout s’éteint
    J’entends ta voix
    Je te crois, toi
    Toi, je te crois
    Moi, je te crois


    (Jean-Jacques Goldman)

  • 9. La mer et l'enfant

    Je suis la mère, tu es l’enfant
    Aucun lien n’est plus sage
    Tu es le sable, moi l’océan
    Tu es mon seul rivage

    Je te recouvre chaque instant
    De mes vagues de passion
    Comme une mer de sentiments
    Et d’affection

    De toute ma tendresse
    Mes vagues te caressent

    Comme un enfant face à la mer
    Souriant et apaisé
    Tu trouves en moi quelques repères
    Notre rêve est réalisé

    Ne pleure plus, je te rassure
    Car c’est la mer qui efface
    Les cicatrices et les blessures
    Écrites dans le sable à la surface

    Je suis la mère, tu es l’enfant
    Aucun lien n’est plus fort
    Tu es ma terre, moi l’océan
    Tu es mon seul décor

    Je sais devenir capricieuse
    Je peux me mettre en sang
    Et jouer la tempête furieuse
    Qui te défend

    De tout mon privilège
    Mes vagues te protègent

    Comme un enfant face à la mer
    Souriant et apaisé
    Tu trouves en moi quelques repères
    Notre rêve est réalisé

    Ne pleure plus, je te rassure
    Car c’est la mer qui efface
    Les cicatrices et les blessures
    Écrites dans le sable à la surface

    Comme un enfant face à la mer
    Souriant et apaisé
    Tu trouves en moi quelques repères
    Notre rêve est réalisé

    Ne pleure plus, je te rassure
    Car c’est la mer qui efface
    Les cicatrices et les blessures
    Écrites dans le sable à la surface


    (Fabien Marsaud (Grands Corps Malade) / David Gategno)

  • 10. Celle qui m'a tout appris

    Je me demande à quoi elle pense
    Quand elle s'enferme dans ses silences
    Si dans mes yeux elle voit ses yeux
    Si son passé est plus heureux
    Se souvient-elle des jours fragiles
    De tous ces voyages immobiles
    Combien de rêves, combien de doutes
    Et combien de pièges sur sa route

    Et même si je me perds la nuit
    Les rôles sont inversés aujourd'hui
    C'est le jeu de la vie
    Je veille sur celle qui m'a tout appris
    Et même si je me perds là-bas
    Sous un soleil bien trop grand pour moi
    C'est le jeu de ma vie
    Je veille sur celle qui m'a tout appris

    Je la regarde marcher de dos
    Le rose de l'été sur sa peau
    Je sais qu'elle suit dans la lumière
    Le chemin tracé par mon père
    Elle me croit loin, je suis si près
    Le passé me hante, les regrets
    Un avion, un hôtel, un adieu sur un quai
    Souvent je pense à elle pour me trouver

    Et même si je me perds la nuit
    Les rôles sont inversés aujourd'hui
    C'est le jeu de la vie
    Je veille sur celle qui m'a tout appris
    Et même si je me perds là-bas
    Sous un soleil bien trop grand pour moi
    C'est le jeu de ma vie
    Je veille sur celle qui m'a tout appris

    Lancée vers l'océan dans le reflet du monde
    Emportée par le vent, c'est mon enfance qui tombe

    Et même si je me perds la nuit
    Les rôles sont inversés aujourd'hui
    C'est le jeu de la vie
    Je veille sur celle qui m'a tout appris
    Et même si je me perds là-bas
    Sous un soleil bien trop grand pour moi
    C'est le jeu de ma vie
    Je veille sur celle qui m'a tout appris
    C'est le jeu de ma vie,
    C'est le jeu de ma vie
    Je veille sur celle qui m'a tout appris


    (Nina Bouraoui / Jacques Veneruso)

  • Terre,
    J’ai passé trop de temps sur la route
    À espérer les faibles traces que tu as semées
    Terre,
    Si tu savais combien je t’ai manqué
    Ces journées sans boussole, je l’ai souvent prié
    Terre,
    Que font les amants qui se retrouvent?
    Que dois-je mettre ce soir
    Un rien de parfum, de l’alcool ou du blues?
    Terre,
    De mots doux qui tremblent et nichent partout
    De silences bavards, de paupières contre joues

    Et qu’importe le jeu
    J’ai ce que je veux
    Hisser le pavillon bleu
    Car ce soir j’ai touché

    Terre,
    Terre d’asile, sur ta peau de velours
    Glissent les encore et les toujours
    Terre,
    Terre promise, les oiseaux se souviennent
    De nos corps en drapeaux
    qui claquent et qui s’aiment
    Terre,
    Terre de feu, sans issue de secours
    Et nos braises rouges se consomment à leur tour

    Terre,
    Oubliée la mer des songes tabous
    Et les secondes passent
    un peu plus vite chaque jour

    Terre,
    Bien ancrée sur le sol de tes charmes
    J’ai laissé les étoiles guider mes bras
    vers ton cou

    Et ton oeil complice
    À graver sur mes reins
    Plus jamais, jamais peur de rien
    Car ce soir j’ai touché

    Terre,
    Terre d’asile, sur ta peau de velours
    Aux courbures de la fin du jour
    Terre,
    Terre brûlée au langage du désir
    Danse du ciel
    Caresses, partage et soupirs
    Terre,
    Terre étrangère, mais si proche pourtant
    C’est ici que je veux mourir maintenant

    Terre,
    Terre d’asile, terre d’amour

    Terre,
    Terre sauvage, terre promise


    (Erick Benzi)

  • 12. J'irai où tu iras

    Chez moi les forêts se balancent
    Et les toits grattent le ciel
    Les eaux des torrents sont violence
    Et les neiges sont éternelles
    Chez moi les loups sont à nos portes
    Et tous les enfants les comprennent
    On entend les cris de New York
    Et les bateaux sur la Seine

    Va pour tes forêts tes loups tes gratte-ciel
    Va pour les torrents tes neiges éternelles
    J’habite où tes yeux brillent où ton sang coule
    Où des bras me serrent

    J’irai où tu iras, mon pays sera toi
    J’irai où tu iras qu’importe la place
    Qu’importe l’endroit

    Je veux des cocotiers des plages
    Et des palmiers sous le vent
    Le feu du soleil au visage
    Et le bleu des océans
    Je veux des chameaux des mirages
    Et des déserts envoûtants
    Des caravanes et des voyages comme sur les dépliants

    Va pour tes cocotiers tes rivages
    Va pour tes lagons tout bleu balançant
    J’habite où l’amour est un village
    Là où l’on m’attend

    J’irai où tu iras, mon pays sera toi
    J’irai où tu iras, qu’importe la place
    Qu’importe l’endroit

    Prends tes clic et tes clac et tes rêves et ta vie
    Tes mots, tes tabernacles et ta langue d’ici
    L’escampette et la poudre et la fille de l’air
    Montre-moi tes édens montre-moi tes enfers
    Tes nord et puis tes sud et tes zestes d’ouest

    Chez moi les forêts se balancent
    Et les toits grattent le ciel
    Les eaux des torrents sont violence
    Et les neiges sont éternelles
    Chez moi les loups sont à nos portes
    Et tous les enfants les comprennent
    On entend les cris de New York
    Et les bateaux sur la Seine

    Qu’importe j’irai où bon te semble
    J’aime tes envies j’aime ta lumière
    Tous le paysages te ressemblent
    Quand tu les éclaires

    J’irai où tu iras, mon pays sera toi
    J’irai où tu iras qu’importe la place
    Qu’importe l’endroit



    (Jean-Jacques Goldman)

  • Dans un marais
    De joncs mauvais
    Y avait
    Un vieux château
    Aux longs rideaux
    Dans l´eau

    Dans le château
    Y avait Bozo
    Le fils du matelot
    Maître céans
    De ce palais branlant

    Par le hublot
    De son château
    Bozo
    Voyait entrer
    Ses invités
    Poudrés

    De vieilles rosses
    Traînant carrosse
    Et la fée Carabosse
    Tous y étaient
    Moins celle qu´il voulait…

    Vous devinez
    Que cette histoire
    Est triste à boire
    Puisque Bozo
    Le fou du lieu
    Est amoureux

    Celle qu´il aime
    N´est pas venue
    C´est tout entendu
    Comprenez ça
    Elle n´existe pas…

    Ni le château
    Aux longs rideaux
    Dans l´eau
    Ni musiciens
    Vêtus de lin
    Très fin

    Y a que Bozo
    Vêtu de peau
    Le fils du matelot
    Qui joue dans l´eau
    Avec un vieux radeau

    Si vous passez
    Par ce pays
    La nuit
    Y a un fanal
    Comme un signal
    De bal

    Dansez, chantez
    Bras enlacés
    Afin de consoler
    Pauvre Bozo
    Pleurant sur son radeau…



    (Félix Leclerc)

  • 14. Je n'ai pas besoin d'amour

    Non je n'ai pas besoin d'amour
    J'ai quelqu'un à tous les jours
    Dans mes bras

    Non
    Je n'ai pas besoin d'amour
    Je n'ai pas besoin de lune
    J'ai des baisers qui m'allument
    Mieux que toutes les étoiles

    Non
    Je n'ai pas besoin de fleurs
    Les mots germent dans mon cœur
    Je n'ai pas besoin de rêves
    Je n'ai pas besoin d'amant
    Le vent souffle énormément
    La nuit se couche en chantant
    Et moi je berce ma famille

    Un petit, petit bonheur immense
    Un beau cadeau de l'existence

    Non
    Je n'ai pas besoin d'amour
    J'ai des amis qui m'entourent
    J'ai du bonheur plein les bras
    Non
    Je n'ai pas besoin d'amour
    Je n'ai pas besoin de lune
    J'ai des baisers qui m'allument
    Mieux que toutes les étoiles

    Un petit, petit bonheur immense
    Un beau cadeau de l'existence

    Tu n'es pas l'amour de ma vie
    Tu es la vie de mon amour
    Mon petit, petit, petit très grand bonheur
    Je n'ai pas besoin de fleurs
    Les mots germent dans mon cœur
    Je n'ai pas besoin de rêves

    Non
    Je n'ai pas besoin d'amant
    Un seul jour sans t'embrasser
    Les feuilles se mettent à tomber
    Au secours, au secours

    J'ai besoin de ton amour


    (Jean-Pierre Ferland / Daniel Mercure)

  • 15. S'il suffisait d'aimer

    Je rêve son visage je décline son corps
    Et puis je l'imagine habitant mon décor
    J'aurais tant à lui dire si j'avais su parler
    Comment lui faire lire au fond de mes pensées?

    Mais comment font ces autres à qui tout réussit?
    Qu'on me dise mes fautes mes chimères aussi
    Moi j'offrirais mon âme, mon coeur et tout mon temps
    Mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant

    S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
    Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner
    S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
    Je ferais de ce monde un rêve, une éternité

    J'ai du sang dans mes songes, un pétale séché
    Quand des larmes me rongent que d'autres ont versées
    La vie n'est pas étanche, mon île est sous le vent
    Les portes laissent entrer les cris même en fermant

    Dans un jardin l'enfant, sur un balcon des fleurs
    Ma vie paisible où j'entends battre tous les coeurs
    Quand les nuages foncent, présages des malheurs
    Quelles armes répondent aux pays de nos peurs?

    S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
    Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner
    S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
    Je ferais de ce monde un rêve, une éternité

    S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
    Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer
    S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
    Nous ferions de ce rêve un monde
    S'il suffisait d'aimer


    (Jean-Jacques Goldman)

  • 16. L'amour existe encore

    Quand je m'endors contre ton corps
    Alors je n'ai plus de doute
    L'amour existe encore

    Toutes mes années de déroute
    Toutes, je les donnerais toutes
    Pour m'ancrer à ton port

    La solitude que je redoute
    Qui me guette au bout de ma route
    Je la mettrai dehors

    Pour t'aimer une fois pour toutes
    Pour t'aimer coûte que coûte
    Malgré ce mal qui court
    Et met l'amour à mort

    Quand je m'endors contre ton corps
    Alors je n'ai plus de doute
    L'amour existe encore

    L'amour existe encore...

    On n'était pas du même bord
    Mais au bout du compte on s'en fout
    D'avoir raison ou d'avoir tort

    Le monde est mené par des fous
    Mon amour il n'en tient qu'à nous
    De nous aimer plus fort

    Au-delà de la violence
    Au-delà de la démence
    Malgré les bombes qui tombent
    Aux quatre coins du monde

    Quand je m'endors contre ton corps
    Alors je n'ai plus de doute
    L'amour existe encore
    L'amour existe encore
    L'amour existe encore...

    Pour t'aimer une fois pour toutes
    Pour t'aimer coûte que coûte
    Malgré ce mal qui court
    Et met l'amour à mort

    Quand je m'endors contre ton corps
    Alors je n'ai plus de doute
    L'amour existe encore



    (Luc Plamondon / Richard Cocciante)

  • 17. All by Myself

    When I was young
    I never needed anyone
    And making love was just for fun
    Those days are gone
    Livin’ alone
    I think of all the friends I’ve known
    When I dial the telephone
    Nobody’s home

    All by myself
    Don’t wanna be
    All by myself
    Anymore

    Hard to be sure
    Sometimes I feel so insecure
    And loves so distant and obscure
    Remains the cure

    All by myself
    Don’t wanna be
    All by myself
    Anymore
    All by myself
    Don’t wanna live
    All by myself
    Anymore

    When I was young
    I never needed anyone
    Making love was just for fun
    Those days are gone

    All by myself
    Don’t wanna be
    All by myself
    Anymore
    All by myself
    Don’t wanna live
    Oh
    Don’t wanna live
    By myself, by myself
    Anymore
    By myself
    Anymore
    Oh
    All by myself
    Don’t wanna live
    I never, never, never
    Needed anyone



    (Eric Carmen / Sergei Rachmaninoff)

  • 18. Je sais pas

    Détourner des rivières, porter des poids
    Traverser des mers, je saurais faire

    Défier des machines, narguer des lois
    Les foudres divines, ça m’effraie pas

    J’sais prendre un coup, le rendre aussi
    River des clous, ça j’ai appris

    J’suis pas victime, j’suis pas colombe
    Et pour qu’on m’abîme, faut qu’je tombe

    Je sais les hivers, je sais le froid
    Mais la vie sans toi, je sais pas

    Je savais le silence depuis longtemps
    J’en sais la violence, son goût de sang

    Rouges colères, sombres douleurs
    Je sais ces guerres, j’en ai pas peur

    Je sais me défendre, j’ai bien appris
    On est pas des tendres par ici

    Je sais les hivers, je sais le froid
    Mais la vie sans toi, je sais pas

    Lutte après lutte, pire après pire
    Chaque minute, j’ai cru tenir

    J’voudrais apprendre jour après jour
    Mais qui commande à nos amours?

    Je sais les hivers, je sais le froid
    Mais la vie sans toi, je sais pas

    Je sais pas
    Je sais pas



    (Jean-Jacques Goldman / J. Kapler)

  • 19. Je danse dans ma tête / Des mots qui sonnent / Incognito

    JE DANSE DANS MA TÊTE

    L’avenir est planétaire
    Y’a six milliards d’humains sur terre
    Mais chacun vie sa vit en solitaire

    Chacun a ses habitudes
    Chacun a ses certitudes
    Et l’amour est la pire des solitudes

    Je de-de-de-danse dans ma tête
    Je de-de-de-danse dans ma tête
    Je de-de-de-danse dans ma tête
    Je de-de-de-danse dans ma tête

    Que je sois debout dans le métro
    Que je sois assise à mon bureau
    Tous les jours les mêmes mots
    Les mêmes gestes de robot

    Y’a d’quoi dev’nir fou
    Et vous qu’en pensez-vous?
    Y’a vraiment d’quoi dev’nir fou
    Mais moi je m’en fou

    Je de-de-de-danse dans ma tête
    Je de-de-de-danse dans ma tête
    Je de-de-de-danse dans ma tête
    Je de-de-de-danse dans ma tête

    Je de-de-de-danse dans ma tête



    (Luc Plamondon / Romano Musumarra)

    DES MOTS QUI SONNENT

    Come’on baby, fais-moi une chanson
    Réponds au moins au téléphone
    Je sais bien que ton occupation
    Préférée… c’est d’avoir du fun

    Mais moi j’ai besoin de ma chanson
    Toutes mes lignes de téléphone sonnent
    J’suis bookée à la télévision
    Dans tous les shows de promotion

    Qu’est-ce que j’vais faire
    Si j’ai pas ma chanson
    De quoi j’vais avoir l’air?
    Allo!
    J’leur ai promis un numéro un
    J’suis en studio demain matin

    Écris-moi des mots qui sonnent
    Des mots qui résonnent
    Écris-moi des mots qui donnent
    Un sens à ma musique

    Écris-moi des mots qui sonnent
    Des mots qui raisonnent
    Écris-moi des mots right on
    Avec la rythmique

    Écris-moi des mots
    Écris-moi des mots
    Écris-moi des mots qui sonnent

    Écris-moi des lignes
    Qui swiguent comm’ du Sting
    Qui sonnent
    Comm’ du Jackson

    Des mots qui riment
    Des mots qui pensent
    Et qui balancent

    Des mots qui disent
    Ce que tu dirais, toi
    Si tu avais ma voix

    Écris-moi des mots qui donnent

    Écris-moi des mots qui sonnent

    Écris-moi des mots qui sonnent
    Des mots qui résonnent
    Écris-moi des mots qui donnent
    Un sens à ma musique

    Écris-moi des mots qui sonnent
    Y’faut qu’ça fasse un number one
    Écris-moi des mots qui donnent
    Y faut qu’ce soit l’fun

    Écris-moi des mots qui sonnent
    Écris-moi des mots qui sonnent
    Écris-moi des mots qui donnent
    Écris-moi des mots qui sonnent right on
    Écris-moi des mots qui sonnent

    Y’faut qu’ça fasse un number one
    Écris-moi des mots right on
    Y faut qu’ce soit l’fun

    Écris-moi des mots
    Écris-moi des mots
    Écris-moi des mots qui sonnent

    (Luc Plamondon / Aldo Nova / Marty Simon)

    INCOGNITO

    Incognito
    Bien dans ma peau
    Incognito
    Je recommence ma vie à zéro

    Incognito
    Sans dire un mot
    Incognito
    C’est pas facile de te tourner le dos

    M’en aller loin d’ici
    M’en aller loin de toi, loin de moi
    Loin d’ici une autre vie
    Loin de toi, il existe une autre moi

    M’en aller dans un pays
    Où personne ne saura qui je suis
    Solitaire je chercherai
    Sur la terre un coin où je t’oublierai

    Loin de nous
    Loin de tout
    Loin du monde où j’étais ta possession
    Loin de nous
    Loin de tout
    J’oublierai ton nom et mon nom

    Je m’en irai incognito
    Bien dans ma peau
    Incognito
    Je recommence ma vie à zéro

    Incognito
    Sans dire un mot
    Incognito
    C’est pas facile de te tourner le dos

    Je m’en vais aujourd’hui
    Loin de mes amis, de tes amis
    Qui diront ce qu’ils voudront
    Dans mon dos
    Je n’en saurai pas un mot

    Je m’en vais au bout du monde
    S’il le faut je m’ferai teindre en blonde
    Si jamais tu me revois
    J’te promets qu’ tu n’me reconnaîtras pas

    Loin de nous
    Loin de tout
    Loin du monde où j’étais ta possession
    Loin de nous
    Loin de tout
    J’oublierai ton nom et mon nom
    Je m’en irai

    Incognito
    Bien dans ma peau
    Incognito
    Je recommence ma vie à zéro

    Incognito
    Sans dire un mot
    Sans dire un mot
    Pas facile de te tourner le dos

    Incognito
    Bien dans ma peau
    Incognito
    Je recommence ma vie à zero


    (Luc Plamondon / Jean-Alain Roussel)

  • 20. Love Can Move Mountains/River Deep, Mountain High

    There ain't a dream that don't have a chance
    To come true now
    It just takes a little faith baby
    Anything that we want to do
    We can do now
    There ain't nothing in our way baby
    Nothing our love couldn't rise above
    We can get through the night
    We can get to the light
    Long as we got our love to light the way

    With a little faith
    Just a little trust
    If you believe in love
    Love can move mountains
    Believe in your heart
    And feel, feel it in your soul
    And love baby love can love can move mountains
    Oceans deep and mountains high
    They can't stop us
    Because love is on our side baby
    We can reach the heavens and touch the sky
    Just believe it, believe in you and I baby
    If we got love that is strong enough
    We can do anything, make it through anything
    ‘Coz through it all love will always find a way

    With a little faith...

    You believe in me
    I'll believe in you
    If we believe in each other
    Nothing we can't do
    If we got love that is strong enough
    Love will find a way

    With a little faith...


    (Diane Warren)

    RIVER DEEP, MOUNTAIN HIGH

    When I was a little girl
    I had a rag doll
    Only doll I've ever owned
    Now I love you just the way I loved that rag doll
    But only now my love has grown

    And it gets stronger, in every way
    And it gets deeper, let me say
    And it gets higher, day by day

    And do I love you my oh my
    Yeh river deep mountain high
    If I lost you would I cry
    Oh how I love you baby, baby, baby, baby

    When you were a young boy
    Did you have a puppy
    That always followed you around
    Well I'm gonna be as faithful as that puppy
    No I'll never let you down

    Cause it grows stronger, like a river flows
    And it gets bigger baby, and heaven knows
    And it gets sweeter baby, as it grows

    And do I love you my oh my
    Yeh river deep, mountain high
    If I lost you would I cry
    Oh how I love you baby, baby, baby, baby

    I love you baby like a flower loves the spring
    And I love you baby just like Tina loves to sing
    And I love you baby like a school boy loves his pet
    And I love you baby, river deep mountain high
    Oh yeah you've gotta believe me
    River Deep, Mountain High
    Do I love you my oh my, oh baby
    River deep, mountain high
    If I lost you would I cry
    Oh how I love you baby, baby, baby, baby

    (Ellie Greenwich / Jeff Barry / Phil Spector)

  • 21. My Heart Will Go On

    Every night in my dreams
    I see you, I feel you,
    That is how I know you go on

    Far across the distance
    And spaces between us
    You have come to show you go on

    Near, far, wherever you are
    I believe that the heart does go on
    Once more you open the door
    And you’re here in my heart
    And my heart will go on and on

    Love can touch us one time
    And last for a lifetime
    And never let go till we’re one

    Love was when I loved you
    One true time I hold to
    In my life we’ll always go on

    Near, far, wherever you are
    I believe that the heart does go on
    Once more you open the door
    And you’re here in my heart
    And my heart will go on and on

    There is some love that will not go away

    You’re here, there’s nothing I fear,
    And I know that my heart will go on
    We’ll stay forever this way
    You are safe in my heart
    And my heart will go on and on



    (James Horner / Will Jennings)

  • 22. Pour que tu m’aimes encore

    J’ai compris tous les mots, j’ai bien compris, merci
    Raisonnable et nouveau, c’est ainsi par ici
    Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané
    Que le temps d’avant, c’était le temps d’avant
    Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent

    Il faut que tu saches

    J’irai chercher ton coeur si tu l’emportes ailleurs
    Même si dans tes danses d’autres dansent tes heures
    J’irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
    Je te jetterai des sorts pour que tu m’aimes encore

    Fallait pas commencer m’attirer me toucher
    Fallait pas tant donner moi je sais pas jouer
    On me dit qu’aujourd’hui, on me dit que les autres font ainsi
    Je ne suis pas les autres
    Avant que l’on s’attache, avant que l’on se gâche

    Je veux que tu saches

    J’irai chercher ton coeur si tu l’emportes ailleurs
    Même si dans tes danses d’autres dansent tes heures
    J’irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
    Je te jetterai des sorts pour que tu m’aimes encore

    Je trouverai des langages pour chanter tes louanges
    Je ferai nos bagages pour d’infinies vendanges
    Les formules magiques des marabouts d’Afrique
    J’les dirai sans remords pour que tu m’aimes encore

    Je m’inventerai reine pour que tu me retiennes
    Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne
    Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir
    Vos jeux seront les nôtres si tel est ton désir
    Plus brillante plus belle pour une autre étincelle
    Je me changerai en or pour que tu m’aimes encore.



    (Jean-Jacques Goldman)

  • 23. Loved Me Back to Life

    I was walking dead
    Stuck inside my head
    I couldn’t get out
    Turned the lights down
    The voices inside were so loud
    Needed a jump start
    Catatonia
    I couldn’t feel
    I wished that i could disappear
    The voices inside were so real

    But you stood by my side
    Night after night
    Night after night

    You loved me back to life
    Life…
    From the coma
    The wait is over
    You loved me back to life
    Life…
    From the coma
    We’re lovers again tonight

    You woke me up
    One touch and I felt alive
    You loved me back to life
    Back to life thought I’d die
    The voices inside were so quiet
    But you stood by my side
    Night after night
    Night after night

    You loved me back to life
    Life…
    From the coma
    The wait is over
    You loved me back to life
    Life…
    From the coma
    We’re lovers again tonight

    Strong hands
    Thick skin
    And an open heart
    You saw through the pain
    Saw through the mask
    You never gave up on me

    You loved me back to life
    Life…
    From the coma
    The wait is over
    You loved me back to life
    Life…
    From the coma
    We’re lovers again tonight


    (Hasham Hussain / Denarius Motes / Sia Furler)

  • 24. Miracle

    Serre ton bonheur quand il vient
    Écoute les murmures et les lents dessins
    Du fleuve rouge et mauve qui coule en nos seins
    Ses dangers, ses ravins

    Pleure la lumière quand elle meure
    Puis hurle sous la lune comme ça l’air de rien
    Devant la nuit immense et jusqu’au matin
    Va toucher le lointain

    Au-dessus de nous, dedans et tout autour
    Le miracle est partout mon amour
    Sauras-tu le voir

    Au cœur de nos cœurs, au-delà des contours
    Le miracle est partout mon amour
    C’est à toi de le voir

    Terre ta douleur quand elle brille
    Partage tes envies, tes jeux, tes prodiges
    Le long de tes racines ces voix qui grésillent
    Va défier tes vertiges

    Brûle ton amour quand il brûle
    Fais feu de tout le bois dont tes bras disposent
    Étonne-toi du fond de ta moindre cellule
    N’oublie jamais les roses

    Au dessus de nous dedans et tout autour
    Le miracle est partout mon amour
    Sauras-tu le voir

    Au cœur de nos cœurs, au-delà des contours
    Le miracle est en nous mon amour
    C’est à toi de le voir

    Au cœur de nos cœurs et dans le point du jour
    Le miracle est en nous mon amour
    C’est à toi de le voir

    Le miracle est en nous mon amour
    Au-dessus de nous, dedans et tout autour
    Le miracle est partout mon amour

    Sauras-tu le voir

    Le miracle est en nous mon amour…


    (Marie Bastide / Gioacchino Maurici)

  • 25. Tout l'or des hommes (Live at Bercy - Paris, 2013)

    J’ai déposé mes armes
    A l’entrée de ton coeur
    Sans combat
    Et j’ai suivi tes charmes
    Lentement, en douceur
    Quelque part là-bas
    Au milieu de tes rêves
    Aux creux de ton sommeil
    Dans tes nuits
    Un jour nouveau se lève
    A nul autre pareil
    Et tu sais, depuis…

    Tout l’or des hommes
    Ne vaut plus rien
    Si tu es loin de moi
    Tout l’amour du monde
    Ne me fait rien
    Alors surtout, ne change pas

    C’est un nouveau voyage
    Le destin, le hasard
    Peu importe
    Qui m’a montré le passage
    Qui allait jusqu’à toi
    Et tu sais, depuis…

    Tout l’or des hommes
    Ne vaut plus rien
    Si tu es loin de moi
    Tout l’amour du monde
    Ne me fait rien
    Surtout, ne change pas


    (Jacques Veneruso)

  • 26. Ziggy (Un garçon pas comme les autres) (Live at Bercy, Paris - 2013)

    Ziggy, il s’appelle Ziggy
    Je suis folle de lui
    C’est un garçon pas comme les autres
    Mais moi je l’aime, c’est pas d’ma faute
    Même si je sais
    Qu’il ne m’aimera jamais

    Ziggy, il s’appelle Ziggy
    Je suis folle de lui
    La première fois que je l’ai vu
    Je m’suis jetée sur lui dans la rue
    J’lui ai seulement dit
    Que j’avais envie de lui

    Il était quatre heures du matin
    J’étais seule et j’avais besoin
    De parler à quelqu’un
    Il m’a dit: viens prendre un café
    Et on s’est raconté nos vies
    On a ri, on a pleuré

    Ziggy, il s’appelle Ziggy
    C’est mon seul ami
    Dans sa tête y’a que d’la musique
    Il vend des disques dans une boutique
    On dirait qu’il vit
    Dans une autre galaxie

    Tous les soirs, il m’emmène danser
    Dans des endroits très très gais
    Où il a des tas d’amis
    Oui, je sais, il aime les garçons
    Je devrais me faire une raison
    Essayer de l’oublier… mais

    Ziggy, il s’appelle Ziggy
    Je suis folle de lui
    C’est un garçon pas comme les autres
    Et moi je l’aime, c’est pas d’ma faute
    Même si je sais
    Qu’il ne m’aimera jamais.


    (Luc Plamondon / Michel Berger)

  • 27. Water and Flame (Live at Bercy, Paris - 2013)

    Seven days has gone so fast
    I really thought the pain would pass
    It’s been nearly an hour
    Since I thought of you

    But you’re not answering the phone
    I’d settle for a busy tone
    At least by that I’d know that you’re okay
    A guy like you ain’t meant to go away, no

    Now you’re gone
    There’s nothing else I want
    Now that it’s over
    There’s nothing else I want
    What have I done
    Looks like I was wrong
    Is everything really meant to change
    I guess we’re like water and a flame
    Water and a flame

    I’m tired of this empty house
    I need a drink to get me out
    A couple more ’til I forget your name
    I saw a guy that looked like you
    I did not know quite what to do
    It took a power of will to break my stare
    I realized what I wanted wasn’t there

    Now you’re gone
    There’s nothing else I want
    Now that it’s over
    There’s nothing else I want
    What have I done
    Looks like I was wrong
    Is everything really meant to change
    I guess we’re like water and a flame
    Water and a flame

    And if you see me coming
    Look away, look away
    And if your mind is made up
    Look away, I will look away

    And, if you’re worried about me
    I’m okay, I’m okay, yes I am

    Now you’re gone
    There’s nothing else I want
    Now that it’s over
    There’s nothing else I want
    What have I done
    Looks like I was wrong
    Is everything really meant to change
    I guess we’re like water and a flame
    Water and a flame


    (Francis “Eg” White / Daniel Merriweather)

  • 28. Regarde-moi (Live at Bercy, Paris - 2013)

    C’est comme une machine à fond de train
    Une locomotive qui foncerait sans fin

    Des coups des secousses, je m’habitue pas
    Qui conduit, qui pousse ce train, qui sait où il va?

    J’ai mal à la tête, j’ai mal au coeur
    Faites qu’on l’arrête, appelez-moi le contrôleur

    Je veux qu’on m’explique, je veux quelqu’un
    En cas de panique c’est écrit là
    Oh, tirez sur le frein à main

    Et toi qu’est-ce que tu fous là
    Sur ton sofa, à côté d’moi
    Tu vois pas que j’crève, que j’suis vidée
    Que j’ai plus de sève, que je vais lâcher

    Regarde-moi, dis moi les mots tendres
    Ces mots tout bas
    Fais moi redescendre loin de tout loin de tout ça
    Je veux, je commande, regarde-moi

    J’ai besoin de tes yeux,
    C’est le miroir où j’existe sans eux
    Je ne me vois pas

    Mais tout nous aspire, petits écrans
    Faut montrer le pire ailleurs
    Pour accepter nos néants

    Si t’y prends pas garde, avec le temps
    Tu te fous des gares et jamais plus tu ne redescends

    Les tempes qui cognent, ça me reprend
    Ou tu te raisonnes ou tu prends des médicaments

    Mais je voudrais savoir une fois seulement

    La fin de l’histoire et pourquoi, où et comment

    Qui sont les bons et les méchants?


    (Jean-Jacques Goldman)

  • 29. Ce n'était qu'un rêve
  • 30. Dans un autre monde
  • 31. Parler à mon père
  • 32. It's All Coming Back to Me Now / The Power of Love
  • 33. On ne change pas
  • 34. Destin
  • 35. Qui peut vivre sans amour ?
  • 36. Je crois toi
  • 37. La mer et l'enfant
  • 38. Celle qui m'a tout appris
  • 39. Terre
  • 40. J'irai où tu iras
  • 41. Bozo
  • 42. Je n'ai pas besoin d'amour
  • 43. S'il suffisait d'aimer
  • 44. L'amour existe encore
  • 45. All by Myself
  • 46. Je sais pas
  • 47. Je danse dans ma tête / Des mots qui sonnent / Incognito
  • 48. Love Can Move Mountains/River Deep, Mountain High
  • 49. My Heart Will Go On
  • 50. Pour que tu m'aimes encore
  • 51. Loved Me Back to Life
  • 52. Le miracle

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