Céline au cœur du stade a été enregistré au Stade de France à Paris dans le cadre des deux spectacles de Céline, affichant complets, présentés les 19 et 20 juin 1999. Ces représentations ont marqué l’histoire dans le domaine du spectacle alors que Céline est devenue la première artiste à attirer au-delà de 90 000 spectateurs au Stade de France, pour un grand total de 180 000 personnes en deux soirs.
Pourtant, ces deux représentations historiques ont bien failli ne jamais avoir lieu puisqu’à l’époque, son mari et gérant René Angélil entreprenait son premier combat contre le cancer, laissant une Céline déchirée entre le désir de rester au chevet de son mari et celui de répondre à ses obligations professionnelles. Les deux amoureux restèrent en contact direct tout au long des deux performances grâce à la technologie, permettant à René d’assister au spectacle via le web. Qui n’a pas vu ces émouvantes images où Céline, par des signes de la main, envoie des messages d’amour à René ? Même le public fut de la partie comme en témoignent les nombreuses affiches d’encouragements et autres messages d’amour.
Les chansons retenues sur cet enregistrement proviennent majoritairement de l’album S’il suffisait d’aimer. Jean-Jacques Goldman se joint à elle pour une version endiablée de J’irai où tu iras. Céline n’y interprète que deux chansons en anglais, Let's Talk About Love, en ouverture et My Heart Will Go On, pour la finale.
Everywhere I go all the places that I’ve been
Every smile is a new horizon on a land I’ve never seen
There are people around the world – different faces different names
But there’s one true emotion that reminds me we’re the same…
Let’s talk about love
From the laughter of a child to the tears of a grown man
There’s a thread that runs right through us all and helps us understand
As subtle as a breeze – that fans a flicker to a flame
From the very first sweet melody to the very last refrain…
Let’s talk about love
Let’s talk about us
Let’s talk about life
Let’s talk about trust
Let’s talk about love
It’s the king of all who live and the queen of good hearts
It’s the ace you may keep up your sleeve – till the name is all but lost
As deep as any sea – with the rage of any storm
But as gentle as a falling leave on any autumn morn…
Let’s talk about love – it’s all we’re needin’
Let’s talk about us – it’s the air we’re breathin’
Let’s talk about life – I wanna know you
Let’s talk about trust – and I wanna show you
Let’s talk about love
(Bryan Adams / Elliott Kennedy / Jean-Jacques Goldman)
Loin, loin, c’était certain
Comme une immense faim, un animal instinct
Oh, partir, partir et filer plus loin
Tout laisser, quitter tout, rejoindre un destin
Bye bye, mais faut que j’m’en aille
Adieu tendres années, salut champs de bataille
Et sentir, oh sentir et lâcher les chiens
Y’a trop de trains qui passent, ce train c’est le mien
Et tant pis pour moi, et tant pis pour nous
J’aurais pu rester où la roue tourne, où tout est doux
Moi j’avais pas l’choix, ça cognait partout
Le monde est ta porte et se joue des verrous
Rendez-vous dans un autre monde
ou dans une autre vie
Quand les nuits seront plus longues
plus longues que mes nuits
Et mourir, oh mourir, mais de vivre et d’envie
Rendez-vous quand j’aurai dévoré mes appétits
Beau, beau de bas en haut
J’aimais manger sa peau, j’aimais boire à ses mots
Mais trop tard, ou brouillard, ou bien trop tôt
C’était la bonne histoire mais pas le bon tempo
Bye bye, faut que j’m’en aille
Une croix sur ses lèvres et ma vie qui s’écaille
Et s’offrir et souffrir et tomber de haut
Et descendre et descendre au fond sur le carreau
Et tant pis pour moi, et tant pis pour lui
J’pourrais l’attendre ici, rien ne s’oublie tout est gris
Moi j’avais pas l’choix, ça cognait aussi
C’est le monde à ta porte et tu lui dis merci
Refrain
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie
Une autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci
Et puis rire à périr, mais rire aujourd’hui
Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l’infini
Rendez-vous quand j’aurai dévoré mes appétits
Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l’infini
C’est le monde à ta porte et tu lui dis merci
Rendez-vous dans un autre monde ou dans une autre vie
Une autre chance, une seconde et tant pis pour celle-ci
Et puis rire à périr, mais rire aujourd’hui
Ticket pour autre rencontre, rencard au paradis
Et puis rire à périr, mais rire aujourd’hui
Au plaisir à plus tard et plus tard est si joli
(J. J. Goldman)
Détourner des rivières, porter des poids
Traverser des mers, je saurais faire
Défier des machines, narguer des lois
Les foudres divines, ça m’effraie pas
J’sais prendre un coup, le rendre aussi
River des clous, ça j’ai appris
J’suis pas victime, j’suis pas colombe
Et pour qu’on m’abîme, faut qu’je tombe
Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas
Je savais le silence depuis longtemps
J’en sais la violence, son goût de sang
Rouges colères, sombres douleurs
Je sais ces guerres, j’en ai pas peur
Je sais me défendre, j’ai bien appris
On est pas des tendres par ici
Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas
Lutte après lutte, pire après pire
Chaque minute, j’ai cru tenir
J’voudrais apprendre jour après jour
Mais qui commande à nos amours?
Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas
Je sais pas
Je sais pas
(Jean-Jacques Goldman / J. Kapler)
Je crains la nuit quand tu n'es pas là
Ce tout petit au-delà
Je crains le silence après les voix
Ce froid si froid
Je crains les rues, le jour et les gens
Et la solitude autant
Je prie qu'on ne me remarque pas
Moi je crois toi, toi je te crois
La pluie, les éclairs et les chats noirs
La vie me glace d'effroi
Soudain je sursaute en ne croisant qu'un miroir
Mais n'ai-je peur que de moi ?
Je crains les promesses et les serments
Les cris, les mots séduisants
Je me méfie si souvent de moi
Mais de toi, pas, toi je te crois
La pluie, les éclairs et les chats noirs
La vie me glace d'effroi
Mais quand je sursaute en ne croisant qu'un miroir
N'aurais-je peur que de moi ?
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Quand tout m'angoisse, quand tout s'éteint
J'entends ta voix
Je te crois, toi
Toi, je te crois
Moi, je te crois
(Jean-Jacques Goldman)
Terre,
J’ai passé trop de temps sur la route
À espérer les faibles traces que tu as semées
Terre,
Si tu savais combien je t’ai manqué
Ces journées sans boussole, je l’ai souvent prié
Terre,
Que font les amants qui se retrouvent ?
Que dois-je mettre ce soir
Un rien de parfum, de l’alcool ou du blues ?
Terre,
De mots doux qui tremblent et nichent partout
De silences bavards, de paupières contre joues
Et qu’importe le jeu
J’ai ce que je veux
Hisser le pavillon bleu
Car ce soir j’ai touché
Terre,
Terre d’asile, sur ta peau de velours
Glissent les encore et les toujours
Terre,
Terre promise, les oiseaux se souviennent
De nos corps en drapeaux
qui claquent et qui s’aiment
Terre,
Terre de feu, sans issue de secours
Et nos braises rouges se consomment à leur tour
Terre,
Oubliée la mer des songes tabous
Et les secondes passent
un peu plus vite chaque jour
Terre,
Bien ancrée sur le sol de tes charmes
J’ai laissé les étoiles guider mes bras
vers ton cou
Et ton oeil complice
À graver sur mes reins
Plus jamais, jamais peur de rien
Car ce soir j’ai touché
Terre,
Terre d’asile, sur ta peau de velours
Aux courbures de la fin du jour
Terre,
Terre brûlée au langage du désir
Danse du ciel
Caresses, partage et soupirs
Terre,
Terre étrangère, mais si proche pourtant
C’est ici que je veux mourir maintenant
Terre,
Terre d’asile, terre d’amour
Terre,
Terre sauvage, terre promise
(Erick Benzi)
Chez moi les forêts se balancent
Et les toits grattent le ciel
Les eaux des torrents sont violence
Et les neiges sont éternelles
Chez moi les loups sont à nos portes
Et tous les enfants les comprennent
On entend les cris de New York
Et les bateaux sur la Seine
Va pour tes forêts tes loups tes gratte-ciel
Va pour les torrents tes neiges éternelles
J'habite où tes yeux brillent où ton sang coule
Où des bras me serrent
J'irai où tu iras, mon pays sera toi
J'irai où tu iras qu'importe la place
Qu'importe l'endroit
Je veux des cocotiers des plages
Et des palmiers sous le vent
Le feu du soleil au visage
Et le bleu des océans
Je veux des chameaux des mirages
Et des déserts envoûtants
Des caravanes et des voyages comme sur les dépliants
Va pour tes cocotiers tes rivages
Va pour tes lagons tout bleu balançant
J'habite où l'amour est un village
Là où l'on m'attend
J'irai où tu iras, mon pays sera toi
J'irai où tu iras, qu'importe la place
Qu'importe l'endroit
Prends tes clic et tes clac et tes rêves et ta vie
Tes mots, tes tabernacles et ta langue d'ici
L'escampette et la poudre et la fille de l'air
Montre-moi tes édens montre-moi tes enfers
Tes nord et puis tes sud et tes zestes d'ouest
Chez moi les forêts se balancent
Et les toits grattent le ciel
Les eaux des torrents sont violence
Et les neiges sont éternelles
Chez moi les loups sont à nos portes
Et tous les enfants les comprennent
On entend les cris de New York
Et les bateaux sur la Seine
Qu'importe j'irai où bon te semble
J'aime tes envies j'aime ta lumière
Tous les paysages te ressemblent
Quand tu les éclaires
J'irai où tu iras, mon pays sera toi
J'irai où tu iras qu'importe la place
Qu'importe l'endroit
(Jean-Jacques Goldman)
Je rêve son visage je décline son corps
Et puis je l'imagine habitant mon décor
J'aurais tant à lui dire si j'avais su parler
Comment lui faire lire au fond de mes pensées?
Mais comment font ces autres à qui tout réussit?
Qu'on me dise mes fautes mes chimères aussi
Moi j'offrirais mon âme, mon coeur et tout mon temps
Mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Je ferais de ce monde un rêve, une éternité
J'ai du sang dans mes songes, un pétale séché
Quand des larmes me rongent que d'autres ont versées
La vie n'est pas étanche, mon île est sous le vent
Les portes laissent entrer les cris même en fermant
Dans un jardin l'enfant, sur un balcon des fleurs
Ma vie paisible où j'entends battre tous les coeurs
Quand les nuages foncent, présages des malheurs
Quelles armes répondent aux pays de nos peurs?
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Je ferais de ce monde un rêve, une éternité
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Nous ferions de ce rêve un monde
S'il suffisait d'aimer
(Jean-Jacques Goldman)
On ne change pas
On met juste les costumes d'autres sur soi
On ne change pas
Une veste ne cache qu'un peu de ce qu'on voit
On ne grandit pas
On pousse un peu, tout juste
le temps d'un rêve, d'un songe
Et les toucher du doigt
Mais on n'oublie pas
L'enfant qui reste, presque nu
les instants d'innocence
Quand on ne savait pas
On ne change pas
On attrape des airs et des poses de combat
On ne change pas
On se donne le change, on croit
que l'on fait des choix
Mais si tu grattes là
Tout près de l'apparence tremble
un petit qui nous ressemble
On sait bien qu'il est là
On l'entend parfois
Sa rengaine insolente
qui s'entête et qui répète
Oh ne me quitte pas
On n'oublie jamais
On a toujours un geste
qui trahit qui l'on est
Un prince, un valet
Sous la couronne un regard
une arrogance, un trait
D'un prince ou d'un valet
Je sais tellement ça
J'ai copié des images
et des rêves que j'avais
Tous ces milliers de rêves
Mais si près de moi
Une petite fille maigre
marche à Charlemagne, inquiète
Et me parle tout bas
On ne change pas, on met juste
les costumes d'autres et voilà
On ne change pas, on ne cache
qu'un instant de soi
Une petite fille
Ingrate et solitaire marche
et rêve dans les neiges
en oubliant le froid
Si je la maquille
Elle disparaît un peu,
le temps de me regarder faire
Et se moquer de moi
Une petite fille
Une toute petite fille
(J.J. Goldman)
Ce n’était qu’un rêve (T. Dion, J. Dion, C. Dion)
D’amour ou d’amitié (E. Marnay / J.P. Lang / R. Vincent)
Mon ami m’a quittée (E. Marnay / C.Loigerot / T.Geoffroy)
L’amour existe encore (L.Plamondon / R. Cocciante)
Ziggy (L. Plamondon / M. Berger)
J'ai compris tous les mots, j'ai bien compris, merci
Raisonnable et nouveau, c'est ainsi par ici
Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané
Que le temps d'avant, c'était le temps d'avant
Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent
Il faut que tu saches
J'irai chercher ton coeur si tu l'emportes ailleurs
Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures
J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore
Fallait pas commencer m'attirer me toucher
Fallait pas tant donner moi je sais pas jouer
On me dit qu'aujourd'hui, on me dit que les autres font ainsi
Je ne suis pas les autres
Avant que l'on s'attache, avant que l'on se gâche
Je veux que tu saches
J'irai chercher ton coeur si tu l'emportes ailleurs
Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures
J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore
Je trouverai des langages pour chanter tes louanges
Je ferai nos bagages pour d'infinies vendanges
Les formules magiques des marabouts d'Afrique
J'les dirai sans remords pour que tu m'aimes encore
Je m'inventerai reine pour que tu me retiennes
Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne
Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir
Vos jeux seront les nôtres si tel est ton désir
Plus brillante plus belle pour une autre étincelle
Je me changerai en or pour que tu m'aimes encore
(Jean-Jacques Goldman)
Every night in my dreams
I see you, I feel you,
That is how I know you go on
Far across the distance
And spaces between us
You have come to show you go on
Near, far, wherever you are
I believe that the heart does go on
Once more you open the door
And you’re here in my heart
And my heart will go on and on
Love can touch us one time
And last for a lifetime
And never let go till we’re one
Love was when I loved you
One true time I hold to
In my life we’ll always go on
Near, far, wherever you are
I believe that the heart does go on
Once more you open the door
And you’re here in my heart
And my heart will go on and on
There is some love that will not go away
You’re here, there’s nothing I fear,
And I know that my heart will go on
We’ll stay forever this way
You are safe in my heart
And my heart will go on and on
(James Horner / Will Jennings)