On June 11, 1981 and at only 13 years of age, Céline launches her first 45 vinyl single, “Ce n’était qu’un rêve.” The song is composed by Céline’s mother Thérèse with the help of brother Jacques as well as Céline herself. Right away, the song will be performed on the popular Québec variety television show “Michel Jasmin”, making Céline known to the general public throughout Québec. That very summer manager and record producer René Angélil puts Céline in contact with famous French songwriter Eddy Marnay, who has worked with the biggest names in the music industry, such as Edith Piaf, Yves Montand, Mireille Mathieu and Barbra Streisand.
The album is released in November 1981 and is well received by critics, who see this 13-year-old girl not as a child who sings but rather as a young singer with promise.
Les mots pour consoler
Les mots pour l'amitié
Ils sont encore plus beaux quand on peut les chanter
C'est un filtre magique
Ce don de la musique
C'est comme un grand cadeau
Que le ciel nous a fait
On a tous un peu la voix du Bon Dieu
Quand on rend les gens heureux
On a le cœur loin du chagrin
Quand on chante bien
Cette mélodie prise dans la vie
Avec un sourire ou deux
Dès qu'elle nous touche
On entend mieux la voix du Bon Dieu
Je n'aurais jamais cru
Que tant de gens perdus
Se cherchent des amis connus ou inconnus
Moi de toutes les forces que l'avenir me donne
Je veux leur apporter mille chansons de plus
On a tous un peu la voix du Bon Dieu
Quand on rend les gens heureux
On a le cœur loin du chagrin
Quand on chante
On a tous un peu la voix du Bon Dieu
Quand on rend les gens heureux
On a le cœur loin du chagrin
Quand on chante bien
Cette mélodie prise dans la vie
Avec un sourire ou deux
Dès qu'elle nous touche
On entend mieux la voix du Bon Dieu
(Suzanne Dumont / Eddy Marnay)
Dans les journaux
Tous les pays du monde
Semblent en guerre
À la radio
On en reparle à toutes les heures
En disant qu'il n'y a rien à faire
Moi dans cette vie
Où je dois faire ma place au soleil
Le soir j'ai du mal
Seule à trouver enfin le sommeil
Et souvent j'ai très peur
Au secours
Il me faut beaucoup d'amour
Pour comprendre ce qui se passe tout autour de moi
Au secours
Dites-moi au moins qu'un jour
Les gens feront la paix entre eux et pour toujours
Plus de distance
Entre les pays du monde
Plus de frontières, plus de méfiance
Plus de douleur
Un seul but dans le cœur
Entre amis, entre frères
Au secours
Il me faut beaucoup d'amour
Pour comprendre ce qui se passe tout autour de moi
Au secours
Dites-moi au moins qu'un jour
Les gens feront la paix entre eux et pour toujours
Au secours
Il me faut beaucoup d'amour
Pour comprendre ce qui se passe tout autour de moi
Au secours
Dites-moi au moins qu'un jour
Les gens feront la paix entre eux et pour toujours
Pour toujours
(Robert Leroux / Pierre Létourneau)
Un jour l'amour viendra
Et qui vivra verra
Demain c'est loin de mes envies
Ma vie à moi c'est aujourd'hui
Joli sapin d'hiver
Mouette sur la mer
Tourner tourner à tous les vents
L'amour prendra son temps
J'ai tant de choses à voir
Et tant de choses à faire
Le monde s'ouvre devant moi
Je ne sais pas encore où commence la terre
Je ne sais pas ce que je crois
Je vis dans la ronde de mes images
Je fais des fleurs avec tous les nuages
Je découvre d'un regard nouveau
Tous les rêves de Marco Polo
Rêver, chanter, rêver
Courir après l'été
Voilà voilà ma seule histoire
L'amour viendra plus tard
Voilà voilà ma seule histoire
L'amour viendra plus tard
J'ai tant de choses à voir
Et tant de choses à faire
Ma vie ne fait que commencer
J'ai des musiques au fond de toutes mes prières
J'ai des montagnes à espérer
Je suis comme un peintre aux couleurs nouvelles
Je peins le monde avec un arc-en-ciel
Et je veux conduire tous mes bateaux
Jusqu'à l'île de Monte Cristo
Rêver, chanter, rêver
Courir après l'été
Voilà voilà ma seule histoire
L'amour viendra plus tard
Voilà voilà ma seule histoire
L'amour viendra plus tard
(Eddy Marnay / Amerigo Cassella / Dario Baldan Bembo)
Je reste dans un tout petit village
Près d'un grand fleuve merveilleux
Une vieille maison qui n'a pas d'âge
Autour de moi que des gens heureux
Dès le matin à mon réveil
Mon cœur est plein, plein de chansons
Je tourne en rond comme une abeille
Je ris et pleure sans raison
Moi j'ai besoin de terre et de soleil
D'un peu de pluie comme une fleur
Toutes les saisons pour moi sont pareilles
Ma vie s'écoule tout en douceur
Dès le matin à mon réveil
Mon cœur est plein, plein de chansons
Je tourne en rond comme une abeille
Je ris et pleure sans raison
Je vis dans un tourbillon de rêves
On me regarde sans rien comprendre
Moi je vais tous les jours aux manèges
Je vais et viens et recommence
Dès le matin à mon réveil
Mon cœur est plein, plein de chansons
Je tourne en rond comme une abeille
Je ris et pleure sans raison
Je ris et pleure sans raison
(Thérèse Dion / Pierre A. Tremblay)
Ce jour de nuages et de pluie
Où pour le ciel tu es partie
Au-devant d'un monde meilleur
J'avais des larmes plein le cœur
En tremblant sur ta tombe close
J'y ai déposé quelques roses
Un enfant doit souffrir un jour
J'ai compris que c'était mon tour
Grand maman que j'aimais tant
Toi qui aimais m'entendre chanter
Depuis déjà trop longtemps tu n'es plus là
Pour m'écouter
Et simplement pour dire ton nom
Je te adédie cette chanson
Quand tu venais nous visiter
Toujours à la fin de l'été
Pour mon plaisir tu racontais
Des histoires drôles d'autrefois
En retour je te chantais
Des chansons douces que tu aimais
Tu étais une grande Dame
Ton sourire venait de l'âme
Grand maman que j'aimais tant
Toi qui aimais m'entendre chanter
Depuis déjà quelques temps tu n'es plus là
Pour m'écouter
Et simplement pour dire ton nom
Je te dédie cette chanson
Je te dédie toutes mes chansons
Mes chansons
Je te dédie toutes mes chansons
(Thérèse Dion / Céline Dion / Jacques Dion)
Dans un grand jardin enchanté
Tout à coup je me suis retrouvée
Une harpe des violons jouaient
Des anges au ciel me souriaient
Le vent faisait chanter l'été
Je marchais d'un pas si léger
Sur un tapis aux pétales de roses
Une colombe sur mon épaule
Dans chaque main une hirondelle
Des papillons couleurs pastel
Ce n'était qu'un rêve
Ce n'était qu'un rêve
Mais si beau qu'il était vrai
Comme un jour qui se lève
Ce n'était qu'un rêve
Un sourire sur mes lèvres
Un sourire que j'ai gardé
Au-delà de mon rêve
Le soleil et ses rayons d'or
Les fleurs dansaient sur un même accord
Des chevaux blancs avec des ailes
Semblaient vouloir toucher le ciel
Vraiment j'étais au pays des fées
Ce n'était qu'un rêve
Ce n'était qu'un rêve
Mais si beau qu'il était vrai
Comme un jour qui se lève
Ce n'était qu'un rêve
Un sourire sur mes lèvres
Un sourire que j'ai gardé
Au-delà de mon rêve
Ce n'était qu'un rêve
(Thérèse Dion / Céline Dion / Jacques Dion)
Seul un oiseau blanc
Connait le cœur de l'océan
Oui seul un oiseau blanc
Connait le vent
Il a parcouru tous les ici tous les ailleurs
Pense à ce qu'il a vu d'en haut en quelques heures
Je suis comme la mer comme un pays d'ailleurs
Seul un oiseau blanc
Connaît mon cœur
Seul un oiseau blanc
Me parle de mon âme
Seul un oiseau blanc
Me connaît vraiment
Je peux tout lui dire
Ce que je pense de plus fou
Qui pourrait faire sourire les gens chez-nous
Il est mon ami
Je n'ai pas peur de lui parler
Il gardera pour lui le nom de mon secret
Je suis comme la mer comme un pays d'ailleurs
Seul un oiseau blanc
Connaît mon cœur
Seul un oiseau blanc
Me parle de mon âme
Seul un oiseau blanc
Me connaît vraiment
Je suis comme la mer comme un pays d'ailleurs
Seul un oiseau blanc
Connaît mon cœur
Seul un oiseau blanc
Me parle de mon âme
Seul un oiseau blanc
Me connaît vraiment
Oui vraiment
(Eddy Marnay / Daniel Hétu)
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire tire l'aiguille ma fille
Demain demain tu te maries mon amie
Tire tire tire l'aiguille ma fille
Ta robe doit être finie
Sous tes doigts naissent des fleurs
Lettres de paillettes, de diamants
Diadème d'oranger porté par mère
Est entre les mains de ta maman
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
Ta chambre est couverte de petits bouts de soie
Le chat sur le tapis s'en donne à cœur joie
Près du feu qui danse, le fauteuil se balance
Et berce ton père endormi
Ta maman sans dire mot
Achève de plier ton trousseau
Ton papa saura demain, après le bal
Le mariage coûte bien du mal
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
La lumière de la lampe fume et chancelle
Tes yeux se couvrent d'un rideau de dentelles
Ne les laisse pas se fatiguer mon amie
Demain, il faut être jolie
Et quand l'orgue chantera
Lorsqu'enfin tu lui prendras le bras
Puissent des millions d'étoiles au fil des heures
Semer votre route de bonheur
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
Tire tire l'aiguille ma fille
(Eddy Marnay / Emile Stern / Eddie Barclay)
C'était un gamin, un gosse de Paris
Sa seule famille était sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux flétris
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout
Et le cher bambin, le dimanche
Lui apportait des roses blanches
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement
Il disait en les lui donnant:
«C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimes tant
Va quand je serai grand
J'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches
Pour toi jolie maman»
Au dernier printemps le destin brutal
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché le pauvre gosse
Furtivement vola quelques fleurs
La fleuriste l'ayant surpris
En baissant la tête il lui dit:
«C'est aujourd'hui dimanche
Et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches
Elle les aiment tant
Sur son petit lit blanc
Là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches
Pour ma jolie maman»
La marchande émue doucement lui dit:
«Emporte-les je te les donne»
Elle l'embrassa et l'enfant partit
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en voyant une infirmière
Lui dit «Tu n'as plus de maman»
Et le gamin s'agenouillant dit devant le petit lit blanc:
«C'est aujourd'hui dimanche
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aimais tant
Et quand tu t'en iras
Au grand jardin là-bas
Ces belles roses blanches
Tu les emporteras»
(C. Pothier / L. Rathier)