Dion chante Plamondon is entirely comprised of songs written by Québécois songwriter Luc Plamondon.
In June 1991 Céline traveled to Paris to record two songs at Michel Berger’s studio Face B. The songs are for the album Tycoon, an English-language version of Starmania, the famous French rock-opera by Plamondon and Berger. Seduced by the studio’s configuration and intimacy, Céline decided to record an entire album dedicated to Luc Plamondon’s celebrated repertoire. Included on this album are three songs from Starmania and four new original songs, including Des mots qui sonnent and L’amour existe encore, the latter of which would become the cornerstone of Céline’s French repertoire.
The album is certified Gold the day it launches and is Céline’s first French album to be released worldwide.
Come’on baby, fais-moi une chanson
Réponds au moins au téléphone
Je sais bien que ton occupation
Préférée… c’est d’avoir du fun
Mais moi j’ai besoin de ma chanson
Toutes mes lignes de téléphone sonnent
J’suis bookée à la télévision
Dans tous les shows de promotion
Qu’est-ce que j’vais faire
Si j’ai pas ma chanson
De quoi j’vais avoir l’air?
Allo!
J’leur ai promis un numéro un
J’suis en studio demain matin
Écris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui résonnent
Écris-moi des mots qui donnent
Un sens à ma musique
Écris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Écris-moi des mots qui cognent
Sur l’accent tonique
Écris-moi des mots
Écris-moi des mots
Écris-moi des mots qui sonnent
J’peux venir te tenir la main
Te faire un double expresso – oh!
Faut qu’tu m’la finisses avant demain
Sinon mon planning tombe à l’eau
Donne-moi au moins l’idée du refrain
Faut que j’tourne une vidéo – oh!
Tu peux parler de tout de rien
Pourvu que j’aie mon scénario
Donne-moi juste un heure
De ton inspiration
Pense à tes droits d’auteur!!!
Oh!oh!
Faut que j’monte au moins jusqu’au Top Ten
Y’faut qu’tu penses AM-FM
Écris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui résonnent
Écris-moi des mots qui donnent
Un sens à ma musique
Écris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Écris-moi des mots right on
Avec la rythmique
Écris-moi des mots
Écris-moi des mots
Écris-moi des mots qui sonnent
Écris-moi des lignes
Qui swiguent comm’ du Sting
Qui sonnent
Comm’ du Jackson
Des mots qui riment
Des mots qui pensent
Et qui balancent
Des mots qui disent
Ce que tu dirais, toi
Si tu avais ma voix
Écris-moi des mots qui dansent
Écris-moi des mots qui sonnent
Écris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui résonnent
Écris-moi des mots qui donnent
Un sens à ma musique
Écris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Écris-moi des mots qui cognent
Sur l’accent tonique
Écris-moi des mots qui sonnent
Écris-moi des mots qui sonnent right on
Y’faut qu’ça fasse un number one
Y faut qu’ce soit l’fun
Écris-moi des mots
Écris-moi des mots
Écris-moi des mots qui sonnent
(Luc Plamondon / Aldo Nova / Marty Simon)
J’ai la tête qui éclate
J’voudrais seulement dormir
M’étendre sur l’asphalte
Et me laisser mourir
Stone
Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit
J’sais pas si c’est la terre
Qui tourne à l’envers
Ou bien si c’est moi
Qui m’fait du cinéma
Stone
Le monde est stone
J’ai plus envie d’me battre
J’ai plus envie d’courir
Comme tous ces automates
Qui bâtissent des empires
Que le vent peut détruire
Comme des châteaux de cartes
Stone
Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de ma nuit…
Laissez-moi me débattre
N’venez pas m’secourir
Venez plutôt m’abattre
Pour m’empêcher d’souffrir
J’ai la tête qui éclate
J’voudrais seulement dormir
M’étendre sur l’asphalte
Et me laisser mourir
Et me laisser mourir
(Luc Plamondon / Michel Berger)
Choeur:
J’ai besoin d’un homme
J’ai besoin d’un chum
J’ai besoin d’un homme
J’ai pas besoin d’mon père ni d’ma mère
J’ai besoin d’un chum
J’ai pas besoin d’un mari ni d’un frère
J’ai besoin d’un chum
J’ai besoin d’un homme
J’ai besoin d’un chum
J’ai pas besoin d’un diable ni d’un dieu
J’ai besoin d’un chum
Comme j’ai besoin d’eau, d’air et de feu
J’ai besoin d’un chum
J’pensais pouvoir me passer des hommes
Mais quand j’en ai un dans la peau
C’est toujours tout nouveau tout beau
J’ai pas besoin d’mon père ni d’ma mère
J’ai besoin d’un chum
Comme j’ai besoin du soleil et d’la mer
J’ai besoin d’un chum
J’ai besoin d’un homme
J’ai besoin d’un chum
J’ai pas besoin d’champagne et d’chocolat
J’ai besoin d’un chum
Comme j’ai besoin d’rock’r roll et d’salsa
J’ai besoin d’un chum
Pour moi tous les chemins mènent à l’homme
Je r’tombe toujours dans le même panneau
Mais chaque fois j’vas r’voler plus haut
J’ai pas besoin d’mon père ni d’ma mère
J’ai besoin d’un chum
L’printemps, l’été, l’automne et l’hiver
J’ai besoin d’un chum
J’ai besoin d’un homme
J’ai besoin d’un chum
J’ai besoin
J’ai besoin
J’ai besoin
D’un chum
(Luc Plamondon / François Cousineau)
Tout comme son père
Le petit Jean-Pierre
Était un fan
Un fan de Superman
Il collectionnait
Toutes les bandes dessinées
Où il pouvait voir son héros
Voler comme un oiseau
Jean-Pierre devait avoir huit ans hier
Et ses parents en étaient tellement fiers
Qu'ils décidèrent de faire
Pour son anniversaire
Un voyage éclair à New York
La ville de Superman
De leur chambre d'hôtel
Au cinquantième étage du Waldorf
La vue était si belle
Que leur première soirée
Ils la passèrent à regarder
Les lumières de Manhattan
Le lendemain
Ils marchèrent sur Broadway
Main dans la main
Comme dans un conte de fées
Et dans un magasin
Où l'on vend de tout de rien
Jean-Pierre se fit offrir par son père
Un costume de Superman
Dès ce soir-là
Il voulu le porter
Comme pyjama
Pour pouvoir mieux rêver
Mais quand ses parents
Se furent endormis
Tout près de lui dans le grand lit
Il se leva sans bruit
Il ouvrit la fenêtre
Et quand il vit apparaître
Les lumières de Manhattan
Il voulut s'envoler
Dans la nuit étoilée
Comme un oiseau qui plane
C'est justement hier
Qu'on a porté en terre
Jean-Pierre
Le fils de Superman
(Luc Plamondon / Germain Gauthier)
L’avenir est planétaire
Y’a six milliards d’humains sur terre
Mais chacun vie sa vit en solitaire
Chacun a ses habitudes
Chacun a ses certitudes
Et l’amour est la pire des solitudes
Quand l’univers m’indiffère
Quand j’ai plus envie de rien faire
Quand ma vie m’endort comme un somnifère
J’ai inventé la formule
Qui vaut mieux que toutes les pilules
Même si ça me donne l’air d’une somnambule
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Que je sois debout dans le métro
Que je sois assise à mon bureau
Tous les jours les mêmes mots
Les mêmes gestes de robot
Y’a d’quoi dev’nir fou
Et vous qu’en pensez-vous?
Y’a vraiment d’quoi dev’nir fou
Mais moi je m’en fou
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Quoi qu’on fasse ou quoi qu’on dise
De partout on nous satellise
On nous épie, on nous informatise
À force de la regarder
Je commence à me demander
Si ma télé ne va pas m’avaler
Dehors les néons s’allument
All right!
J’préfère regarder la lune
All night …
Étendue nue sur mon lit
Dans la chaleur de la nuit
Les sirènes de police
Hurlent comme des loups
Je voudrais comme Alice
Tomber dans un grand trou…
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
Je de-de-de-danse dans ma tête
(Luc Plamondon / Romano Musumarra)
J’ai du succès dans mes affaires
J’ai du succès dans mes amours
Je change souvent de secrétaire
J’ai mon bureau en haut d’une tour
D’où je vois la ville à l’envers
D’où je contrôle mon univers
J’passe la moitié d’ma vie en l’air
Entre New York et Singapour
Je voyage toujours en première
J’ai ma résidence secondaire
Dans tous les Hilton de la terre
J’peux pas supporter la misère…
J’suis pas heureux mais j’en ai l’air
J’ai perdu le sens de l’humour
Depuis que j’ai le sens des affaires
J’ai réussi et j’en suis fier
Au fond je n’ai qu’un seul regret
J’fais pas c’que j’aurais voulu faire…
J’aurais voulu être un artiste
Pour pouvoir faire mon numéro
Quand l’avion se pose sur la piste
À Rotterdam ou à Rio
J’aurais voulu être un chanteur
Pour pouvoir crier qui je suis
J’aurais voulu être un auteur
Pour pouvoir inventer ma vie
J’aurais voulu être un acteur
Pour tous les jours changer de peau
Et pour pouvoir me trouver beau
Sur un grand écran en couleurs
J’aurais voulu être un artiste
Pour pouvoir être un anachiste
Et vivre comme… un millionnaire
J’aurais voulu être un artiste
Pour avoir le monde à refaire
Pour pouvoir dire pourquoi j’existe
(Luc Plamondon / Michel Berger)
Elle était née dans la rue
On croyait à son histoire
Elle mettait son âme à nu
Comme aujourd’hui les rock-stars
Sa carrière c’était sa vie
Et tant pis si ça vous choque
Si Piaf vivait aujourd’hui
Sa ‘Vie en rose’ serait en rock
Et même son ‘Hymne à l’amour’
Sonnerait au goût du jour
Piaf chanterait du rock
Elle vivrait aujourd’hui
Avec son époque
Piaf chanterait du rock
Elle serait elle aussi
Sous le choc
De la musique rock
Elle vivait au maximum
Ses passions comme ses chansons
Et quand elle aimait un homme
L’univers savait son nom
Vous qui poursuivez son cri
Remettez vos montres à l’heure
Si Piaf vivait aujourd’hui
Son ‘Cri du coeur’ serait rockeur
Elle hurlerait à pleine sono
Son ‘Homme à la moto’
Piaf chanterait du rock
Elle vivrait aujourd’hui
Avec son époque
Piaf chanterait du rock
Elle serait elle aussi
Sous le choc
De la musique rock
(Luc Plamondon / Germain Gauthier)
Ziggy, il s’appelle Ziggy
Je suis folle de lui
C’est un garçon pas comme les autres
Mais moi je l’aime, c’est pas d’ma faute
Même si je sais
Qu’il ne m’aimera jamais
Ziggy, il s’appelle Ziggy
Je suis folle de lui
La première fois que je l’ai vu
Je m’suis jetée sur lui dans la rue
J’lui ai seulement dit
Que j’avais envie de lui
Il était quatre heures du matin
J’étais seule et j’avais besoin
De parler à quelqu’un
Il m’a dit: viens prendre un café
Et on s’est raconté nos vies
On a ri, on a pleuré
Ziggy, il s’appelle Ziggy
C’est mon seul ami
Dans sa tête y’a que d’la musique
Il vend des disques dans une boutique
On dirait qu’il vit dans une autre galaxie
Tous les soirs, il m’emmène danser
Dans des endroits très très gais
Où il a des tas d’amis
Oui, je sais, il aime les garçons
Je devrais me faire une raison
Essayer de l’oublier… mais
Ziggy, il s’appelle Ziggy
Je suis folle de lui
C’est un garçon pas comme les autres
Et moi je l’aime, c’est pas d’ma faute
Même si je sais
Qu’il ne m’aimera jamais.
(Luc Plamondon / Michel Berger)
À quoi ça sert
D'avoir
L'univers à mes pieds
Si solitaire
Ce soir
Dans ma chambre à L.A.
Je voudrais avoir...
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui donner
Quelqu'un qui m'aime
Avec qui tout partager
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui parler
Quelqu'un qui m'aime
À qui j'pourrais au moins téléphoner
Tous ces milliers
De bras
Qui sont tendus vers moi
Pour partager
L'amour
Qu'ils me donnent chaque soir
Je voudrais avoir...
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui donner
Quelqu'un qui m'aime
Avec qui tout partager
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui parler
Quelqu'un qui m'aime
À qui j'pourrais au moins téléphoner
Seule devant mon miroir
Pas facile
D'affronter
La vérité
Au fond de mon regard
Je ne suis plus
La petite fille
Que j'ai été
Quand se referme chaque soir
Le livre de mon conte de fées
Je voudrais avoir...
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui donner
Quelqu'un qui m'aime
Avec qui tout partager
Quelqu'un que j'aime
Quelqu'un à qui parler
Quelqu'un qui m'aime
À qui j'pourrais au moins téléphoner
(Luc Plamondon / Erown)
On dort les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde
On danse les uns contre les autres
On court les uns après les autres
On se déteste, on se déchire
On se détruit, on se désire
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde
On dort les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde
(Luc Plamondon / Michel Berger)
Comme tous les matins
Le soleil se lève
Entre les buildings
Vers sept heures et demie
J'ouvre ma fenêtre
Toujours le même homme qui fait son jogging!
Je m'habille
Je me maquille
J'avale un grand café noir
Mes lunettes
Ma malette
Accessoires obligatoires
Les miroirs
Du couloir
Multiplient ma silhouette
L'ascenceur
Me fait peur
À chaque étage, mon coeur s'arrête...
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène...
Dans une cour d'école
Un enfant qui joue
Avec un ballon vert
Porte tout à coup
La main à son cou
En tombant par terre, étouffé par l'air
À midi
Et demi
Encore un grand café noir
Je ne mange
Qu'une orange
Pour tenir le coup jusqu'au soir
Je m'étends
Un instant
Les jambes à la verticale
Je respire
Et j'expire
Dans un mouvement machinal...
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène...
Dans une ambulance
Traversant la ville
À deux cents à l'heure
On mène à l'urgence
Um homme immobile
Avec une pile à la place du coeur
Toute la s'maine
J'me démène
De neuf heures jusqu'à cinq heures
Le trafic
Me panique
Quand je roule à la noirceur
Le parking
Du building
À toujours la même odeur
En rentrant
Dans l'appartement
J'allume mon climatiseur...
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène
(Luc Plamondon / Germain Gauthier)
Quand je m’endors contre ton corps
Alors je n’ai plus de doute
L’amour existe encore
Toutes mes années de déroute
Toutes, je les donnerais toutes
Pour m’ancrer à ton port
La solitude que je redoute
Qui me guette au bout de ma route
Je la mettrai dehors
Pour t’aimer une fois pour toutes
Pour t’aimer coûte que coûte
Malgré ce mal qui court
Et met l’amour à mort
Quand je m’endors contre ton corps
Alors je n’ai plus de doute
L’amour existe encore
L’amour existe encore…
On n’était pas du même bord
Mais au bout du compte on s’en fout
D’avoir raison ou d’avoir tort
Le monde est mené par des fous
Mon amour il n’en tient qu’à nous
De nous aimer plus fort
Au-delà de la violence
Au-delà de la démence
Malgré les bombes qui tombent
Aux quatre coins du monde
Quand je m’endors contre ton corps
Alors je n’ai plus de doute
L’amour existe encore
L’amour existe encore
L’amour existe encore…
Pour t’aimer une fois pour toutes
Pour t’aimer coûte que coûte
Malgré ce mal qui court
Et met l’amour à mort
Quand je m’endors contre ton corps
Alors je n’ai plus de doute
L’amour existe encore
(Luc Plamondon / Richard Cocciante)