Commemorate the 15th anniversary of the release of the best selling French album of all time, Celine’s masterpiece ‘D’eux.’ This deluxe edition brings the original twelve tracks, fully re-mastered and includes three previously unreleased demos as well as instrumental versions of two songs. What better way to reminisce about the D’eux era than by watching the bonus DVD, which features Celine’s 1995 “Spécial Dimanche” television appearance with Jean-Jacques Goldman. This unforgettable Quebec television special hosted by Sonia Benezra includes duet performances by Celine and Jean-Jacques as well as an incredible interview with the pair. This DVD wouldn’t be complete without the music videos for “Pour que tu m’aimes encore,” “Les derniers seront les premiers,” “J’attendais,” and “Je sais pas”.
J’ai compris tous les mots, j’ai bien compris, merci
Raisonnable et nouveau, c’est ainsi par ici
Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané
Que le temps d’avant, c’était le temps d’avant
Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent
Il faut que tu saches
J’irai chercher ton coeur si tu l’emportes ailleurs
Même si dans tes danses d’autres dansent tes heures
J’irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m’aimes encore
Fallait pas commencer m’attirer me toucher
Fallait pas tant donner moi je sais pas jouer
On me dit qu’aujourd’hui, on me dit que les autres font ainsi
Je ne suis pas les autres
Avant que l’on s’attache, avant que l’on se gâche
Je veux que tu saches
J’irai chercher ton coeur si tu l’emportes ailleurs
Même si dans tes danses d’autres dansent tes heures
J’irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m’aimes encore
Je trouverai des langages pour chanter tes louanges
Je ferai nos bagages pour d’infinies vendanges
Les formules magiques des marabouts d’Afrique
J’les dirai sans remords pour que tu m’aimes encore
Je m’inventerai reine pour que tu me retiennes
Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne
Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir
Vos jeux seront les nôtres si tel est ton désir
Plus brillante plus belle pour une autre étincelle
Je me changerai en or pour que tu m’aimes encore.
(Jean-Jacques Goldman)
Ça t’arrive sans crier gare
Au milieu d’une heure incolore
Un geste, une odeur, un regard
Qui comme déchire ton décor
Tout à coup ce coeur qui t’avait presque oublié
Se pointe à ta porte et se remet à cogner
Attention, le ballet va commencer
Tu comprends pas trop c’qui t’arrive
Tu crois d’abord à une erreur
Tu l’évites et lui te devine
Entre le désir et la peur
Tu t’entends lui dire des phrases sans aucun sens
Qu’importe, les mots n’ont plus la moindre importance
Car le ballet a commencé
Il met ses plus beaux autours et du miel sur sa voix
Toi tu te fais velours et tes bijoux brillent sur toi
Il te dit poèmes et rêves et lointains voyages
Tu réponds Florence, peinture, impeccables images
Dames et cavaliers, avancez
Un coup d’oeil à son dos, ses hanches, quand s’efface le galantin
Un regard quand elle se penche et laisse deviner un sein
Elle sait déjà ses mains, les contours de sa bouche
Le cambré de ses reins, qu’elle a noté en douce
Car le ballet va s’animer
Il a su les codes et donné les bons mots de passe
Encore un peu d’alcool et que tombent les cuirasses
Livrées les clés des corps enfin les peaux s’embrassent
Et le temps s’arrête tant que dure la grâce
Car le ballet, est bientôt terminé
Et la vraie vie, va commencer
Et oui – la vraie vie –
(Jean-Jacques Goldman)
C’est comme une machine à fond de train
Une locomotive qui foncerait sans fin
Des coups des secousses, je m’habitue pas
Qui conduit, qui pousse ce train, qui sait où il va?
J’ai mal à la tête, j’ai mal au coeur
Faites qu’on l’arrête, appelez-moi le contrôleur
Je veux qu’on m’explique, je veux quelqu’un
En cas de panique c’est écrit là
Oh, tirez sur le frein à main
Et toi qu’est-ce que tu fous là
Sur ton sofa, à côté d’moi
Tu vois pas que j’crève, que j’suis vidée
Que j’ai plus de sève, que je vais lâcher
Regarde-moi, dis-moi les mots tendres
Ces mots tout bas
Fais moi redescendre loin de tout loin de tout ça
Je veux, je commande, regarde-moi
J’ai besoin de tes yeux,
C’est le miroir où j’existe sans eux
Je ne me vois pas
Mais tout nous aspire, petits écrans
Faut montrer le pire ailleurs
Pour accepter nos néants
Si t’y prends pas garde, avec le temps
Tu te fous des gares et jamais plus tu ne redescends
Les tempes qui cognent, ça me reprend
Ou tu te raisonnes ou tu prends des médicaments
Mais je voudrais savoir une fois seulement
La fin de l’histoire et pourquoi, où et comment
Qui sont les bons et les méchants?
(Jean-Jacques Goldman)
Détourner des rivières, porter des poids
Traverser des mers, je saurais faire
Défier des machines, narguer des lois
Les foudres divines, ça m’effraie pas
J’sais prendre un coup, le rendre aussi
River des clous, ça j’ai appris
J’suis pas victime, j’suis pas colombe
Et pour qu’on m’abîme, faut qu’je tombe
Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas
Je savais le silence depuis longtemps
J’en sais la violence, son goût de sang
Rouges colères, sombres douleurs
Je sais ces guerres, j’en ai pas peur
Je sais me défendre, j’ai bien appris
On est pas des tendres par ici
Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas
Lutte après lutte, pire après pire
Chaque minute, j’ai cru tenir
J’voudrais apprendre jour après jour
Mais qui commande à nos amours?
Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas
Je sais pas
Je sais pas
(Jean-Jacques Goldman / J. Kapler)
Juste une prière avant d'obéir
À l'ordre des choses et de nos pères
Avant de partir
Juste une autre vie sauvée de l'oubli
Gravée bien mieux que par une lame
Dans la mémoire d'Abraham
Longue l'attente de l'heure
Lourde la peine en nos coeurs
Mais si grands notre amour notre foi en toi
Et difficile de te comprendre parfois
Que sera demain nos destins plus loin?
Un peu de paix d'amour et de pain
Au creux de tes mains
Longue l'attente de l'heure
Lourde la peine en nos coeurs
Mais si grands notre amour notre foi en toi
Et difficile de te comprendre parfois
Conduis nos enfants pour la fin des temps
Remplis de plus de joies que de larmes
La mémoire d'Abraham
(Jean-Jacques Goldman)
Y’a tant de murs qui te retiennent Trop d’inaccessibles échelles Dans tes rêves et dans tes mots Tu as choisi l’envers à la peine Ailleurs où d’autres arcs-en-ciel Tracent des mondes plus beaux Cherche encore Tant que brûlera ta flamme
Le paradis qui dort
Dans les secrets de ton âme
Cherche encore
Suis ta lumière et tes lois
Si tu peux cherche encore plus fort
Et si jamais tu te perds
Je serai là, je serai là
Je veux rester dans ton histoire
Une petite porte ouverte
Dans le couloir où tu fuis
Derrière les barreaux de ta mémoire
Même où la raison déserte
Je t’entendrai sans un cri
Va plus loin cherche encore
Tant que brûlera ta flamme
Le paradis qui dort
Dans les secrets de ton âme
Cherche encore
Suis ta lumière et ta foi
Si tu peux cherche encore plus fort
Et si jamais tu te perds
Je serai là, je serai là
Et le temps les gens continuent d’avancer
Si tu tombes avant je saurai te porter
Et les vents, les ans, continuent de tourner
Si l’oubli t’attend, moi aussi j’attendrai
(Erick Benzi)
Y’a pas de voiles aux volets de mes frères
Y’a pas d’opale autour de mes doigts
Ni cathédrale où cacher mes prières
Juste un peu d’or autour de ma voix
Je vais les routes et je vais les frontières
Je sens, j’écoute, et j’apprends, je vois
Le temps s’égoutte au long des fuseaux horaires
Je prends, je donne, avais-je le choix?
Tel est mon destin
Je vais mon chemin
Ainsi passent mes heures
Au rythme entêtant des battements de mon coeur
Des feux d’été je vole aux sombres hivers
Des pluies d’automne aux étés indiens
Terres gelées aux plus arides déserts
Je vais je viens, ce monde est le mien
Je vis de notes et je vis de lumière
Je virevolte à vos cris, vos mains
La vie m’emporte au creux de tous ses mystères
Je vois dans vos yeux mes lendemains
Tel est mon destin
Je vais mon chemin
Ainsi passent mes heures
Au rythme entêtant des battements de mon coeur
Je vais les routes et je vais les frontières
Je sens, j’écoute, et j’apprends, je vois
Le temps s’égoutte au long des fuseaux horaires
Je prends, je donne, avais-je le choix?
Je prends le blues aux signaux des répondeurs
Je prends la peine aux aéroports
Je vis l’amour à des kilomètres ailleurs
Et le bonheur à mon téléphone
Tel est mon destin
Je vais mon chemin
Ainsi passent mes heures
Au rythme entêtant des battements de mon coeur
Quand marcher sans autre but
Plus de passe demain fourbu
Dans le néant du froid de la rue
Quand les mots n’existent plus
Quand l’espérance oubliée, dissolue
Quand les alcools même ne saoûlent plus
Restent les phrases écorchées
De ces phrases qu’on jette avant de renoncer
Les derniers s’ront les premiers
Dans l’autre réalité
Nous serons princes d’éternité
Un billet sur le trottoir
Dans un journal d’autres histoires
Un rayon de soleil au hasard
Une fleur abandonnée
Ce que les autres ont laissé de côté
Plus assez neuf, plus assez
Quand ta place est au-dehors
Ne reste que ces phrases comme île au trésor
Les derniers s’ront les premiers
Dans l’autre réalité
Nous serons princes d’éternité
(Jean-Jacques Goldman)
Chez moi les forêts se balancent
Et les toits grattent le ciel
Les eaux des torrents sont violence
Et les neiges sont éternelles
Chez moi les loups sont à nos portes
Et tous les enfants les comprennent
On entend les cris de New York
Et les bateaux sur la Seine
Va pour tes forêts tes loups tes gratte-ciel
Va pour les torrents tes neiges éternelles
J’habite où tes yeux brillent où ton sang coule
Où des bras me serrent
J’irai où tu iras, mon pays sera toi
J’irai où tu iras qu’importe la place
Qu’importe l’endroit
Je veux des cocotiers des plages
Et des palmiers sous le vent
Le feu du soleil au visage
Et le bleu des océans
Je veux des chameaux des mirages
Et des déserts envoûtants
Des caravanes et des voyages comme sur les dépliants
Va pour tes cocotiers tes rivages
Va pour tes lagons tout bleu balançant
J’habite où l’amour est un village
Là où l’on m’attend
J’irai où tu iras, mon pays sera toi
J’irai où tu iras, qu’importe la place
Qu’importe l’endroit
Prends tes clic et tes clac et tes rêves et ta vie
Tes mots, tes tabernacles et ta langue d’ici
L’escampette et la poudre et la fille de l’air
Montre-moi tes édens montre-moi tes enfers
Tes nord et puis tes sud et tes zestes d’ouest
Chez moi les forêts se balancent
Et les toits grattent le ciel
Les eaux des torrents sont violence
Et les neiges sont éternelles
Chez moi les loups sont à nos portes
Et tous les enfants les comprennent
On entend les cris de New York
Et les bateaux sur la Seine
Qu’importe j’irai où bon te semble
J’aime tes envies j’aime ta lumière
Tous le paysages te ressemblent
Quand tu les éclaires
J’irai où tu iras, mon pays sera toi
J’irai où tu iras qu’importe la place
Qu’importe l’endroit
(Jean-Jacques Goldman)
Et j’écoutais longtemps couler l’eau des fontaines
Et j’écoutais le vent changer infiniment
Vagues de quiétude et de paix
D’aussi loin que je me souvienne
L’enfance est un immense océan
Et je rêvais longues années, longue indolence
Où rien ne se passe mais où rien ne s’oublie
J’allais sereine et sans connaître
Le moindre feu d’une absence
Ce n’est qu’en te croisant
Que j’ai su, j’ai compris
J’attendais, j’attendais,
J’attendais ton regard pour expliquer enfin
Le pourquoi de ces au revoir
À tout ce long chemin
J’attendais, j’attendais,
Le pays de ton corps le toucher de tes mains
Ma douce boussole mon nord
Le sens à mes demains
Et j’abordais les troubles rives adolescentes
Les doutes, les jeux, les mauvais courants
Je me souviens les coups de sang
Des musiques et des mots de france
Amants d’avant
Y’a bien des vies qu’on nourrit d’étude ou de science
Destins faits d’aventures, de records ou d’argent
Des vies d’écriture et de voyage
Ou de rêve de puissance
J’y pensais bien de temps en temps,
En écoutant le vent
J’attendais, j’attendais,
J’attendais ton regard pour expliquer enfin
Le pourquoi de ces au revoir
À tout ce long chemin
J’attendais, j’attendais, j’attendais ton amour,
Ton beau ton bel amour
Je lattendais pour enfin vivre
En donnant à mon tour
J’attendais
(Jean-Jacques Goldman)
Les mains serrées, ça c’est facile
Fermer les yeux, j’aime plutôt ça
Genoux pliés, pas impossible
Se taire un peu, « Mmm » pourquoi pas
Mais ma prière, elle est qu’à moi
J’y mets tout ce que j’aime, ce que j’espère
Tout ce que je crois
Je prie la terre de toute ma voix
Mais pas le ciel, il m’entend pas
Mais pas le ciel, trop haut pour moi
Quand j’me réveille je loue le jour
La vie toujours, toutes ses merveilles
Je prie les roses, je prie les bois
Les virtuoses, n’importe quoi
Je prie l’hiver quand il s’en va
L’été, les étoiles et la mer
Et le soleil et ses éclats
Et j’suis sincère, j’prie pour tout ça
Mais toi le ciel, tu n’entends pas
Mais toi le ciel, est-ce que t’es là
Cest ma prière païenne
Mon crédo ma profession de foi
C’est ma supplique terrienne
J’y mets tout ce que j’espère
Et tout ce que je crois
Je prie la terre, de toute ma voix
Et toi le ciel, nous oublie pas
Je prie les hommes, je prie les rois
D’être plus homme, d’être moins roi
Je prie les yeux, les yeux défaits
Ceux que les cieux, ne voient jamais
Je prie l’amour, et nos cerveaux
Qu’on imagine et qu’on se bouge
Et sans trop compter sur la haut
Savant poète, je prie pour toi
Et toi le ciel, écoute-moi
Et toi le ciel, entend ma voix
Je prie la paix, l’inespérée
Les “Notre Père” n’ont rien donné
Et tous les hommes de lumière
Qui font la guerre à la guerre
Je prie nos rêves, je prie nos bras
Mais toi le ciel, entends ma voix,
Et toi le ciel, entends nos voix,
Nous oublie pas
(Jean-Jacques Goldman)
Vole vole petite aile
Ma douce, mon hirondelle
Va t’en loin, va t’en sereine
Qu’ici rien ne te retienne
Rejoins le ciel et l’éther
Laisse-nous laisse la terre
Quitte manteau de misère
Change d’univers
Vole vole petite soeur
Vole mon ange, ma douleur
Quitte ton corps et nous laisse
Qu’enfin ta souffrance cesse
Va rejoindre l’autre rive
Celle des fleurs et des rires
Celle que tu voulais tant
Ta vie d’enfant
Vole vole mon amour
Puisque le nôtre est trop lourd
Puisque rien ne te soulage
Vole à ton dernier voyage
Lâche tes heures épuisées
Vole, tu l’as pas volé
Deviens souffle, sois colombe
Pour t’envoler
Vole vole petite flamme
Vole mon ange, mon âme
Quitte ta peau de misère
Va retrouver la lumière
(Jean-Jacques Goldman)
J’ai compris tous les mots, j’ai bien compris, merci
Raisonnable et nouveau, c’est ainsi par ici
Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané
Que le temps d’avant, c’était le temps d’avant
Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent
Il faut que tu saches
J’irai chercher ton coeur si tu l’emportes ailleurs
Même si dans tes danses d’autres dansent tes heures
J’irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m’aimes encore
Fallait pas commencer m’attirer me toucher
Fallait pas tant donner moi je sais pas jouer
On me dit qu’aujourd’hui, on me dit que les autres font ainsi
Je ne suis pas les autres
Avant que l’on s’attache, avant que l’on se gâche
Je veux que tu saches
J’irai chercher ton coeur si tu l’emportes ailleurs
Même si dans tes danses d’autres dansent tes heures
J’irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m’aimes encore
Je trouverai des langages pour chanter tes louanges
Je ferai nos bagages pour d’infinies vendanges
Les formules magiques des marabouts d’Afrique
J’les dirai sans remords pour que tu m’aimes encore
Je m’inventerai reine pour que tu me retiennes
Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne
Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir
Vos jeux seront les nôtres si tel est ton désir
Plus brillante plus belle pour une autre étincelle
Je me changerai en or pour que tu m’aimes encore.
(Jean-Jacques Goldman)
Ça t’arrive sans crier gare
Au milieu d’une heure incolore
Un geste, une odeur, un regard
Qui comme déchire ton décor
Tout à coup ce coeur qui t’avait presque oublié
Se pointe à ta porte et se remet à cogner
Attention, le ballet va commencer
Tu comprends pas trop c’qui t’arrive
Tu crois d’abord à une erreur
Tu l’évites et lui te devine
Entre le désir et la peur
Tu t’entends lui dire des phrases sans aucun sens
Qu’importe, les mots n’ont plus la moindre importance
Car le ballet a commencé
Il met ses plus beaux autours et du miel sur sa voix
Toi tu te fais velours et tes bijoux brillent sur toi
Il te dit poèmes et rêves et lointains voyages
Tu réponds Florence, peinture, impeccables images
Dames et cavaliers, avancez
Un coup d’oeil à son dos, ses hanches, quand s’efface le galantin
Un regard quand elle se penche et laisse deviner un sein
Elle sait déjà ses mains, les contours de sa bouche
Le cambré de ses reins, qu’elle a noté en douce
Car le ballet va s’animer
Il a su les codes et donné les bons mots de passe
Encore un peu d’alcool et que tombent les cuirasses
Livrées les clés des corps enfin les peaux s’embrassent
Et le temps s’arrête tant que dure la grâce
Car le ballet, est bientôt terminé
Et la vraie vie, va commencer
Et oui – la vraie vie –
(Jean-Jacques Goldman)
Chez moi les forêts se balancent
Et les toits grattent le ciel
Les eaux des torrents sont violence
Et les neiges sont éternelles
Chez moi les loups sont à nos portes
Et tous les enfants les comprennent
On entend les cris de New York
Et les bateaux sur la Seine
Va pour tes forêts tes loups tes gratte-ciel
Va pour les torrents tes neiges éternelles
J’habite où tes yeux brillent où ton sang coule
Où des bras me serrent
J’irai où tu iras, mon pays sera toi
J’irai où tu iras qu’importe la place
Qu’importe l’endroit
Je veux des cocotiers des plages
Et des palmiers sous le vent
Le feu du soleil au visage
Et le bleu des océans
Je veux des chameaux des mirages
Et des déserts envoûtants
Des caravanes et des voyages comme sur les dépliants
Va pour tes cocotiers tes rivages
Va pour tes lagons tout bleu balançant
J’habite où l’amour est un village
Là où l’on m’attend
J’irai où tu iras, mon pays sera toi
J’irai où tu iras, qu’importe la place
Qu’importe l’endroit
Prends tes clic et tes clac et tes rêves et ta vie
Tes mots, tes tabernacles et ta langue d’ici
L’escampette et la poudre et la fille de l’air
Montre-moi tes édens montre-moi tes enfers
Tes nord et puis tes sud et tes zestes d’ouest
Chez moi les forêts se balancent
Et les toits grattent le ciel
Les eaux des torrents sont violence
Et les neiges sont éternelles
Chez moi les loups sont à nos portes
Et tous les enfants les comprennent
On entend les cris de New York
Et les bateaux sur la Seine
Qu’importe j’irai où bon te semble
J’aime tes envies j’aime ta lumière
Tous le paysages te ressemblent
Quand tu les éclaires
J’irai où tu iras, mon pays sera toi
J’irai où tu iras qu’importe la place
Qu’importe l’endroit
(Jean-Jacques Goldman)