À la fin de l'été 2016, quelques mois après la disparition de son mari et gérant, Céline revient avec un nouvel album, Encore un soir. Céline et René souhaitaient depuis plus de 12 ans une nouvelle collaboration avec Jean-Jacques Goldman et cette rencontre tant attendue s'est produite sur cet album, où il signe la chanson titre.
D’autres collaborateurs de renom se sont joints à cet opus. Pour la première fois, Francis Cabrel et Serge Lama ont co-écrit une chanson pour Céline. Jacques Veneruso, son fidèle allié depuis plusieurs années a écrit et composé un titre. Grand Corps Malade a encore une fois mis au service de Céline sa plume et sa poésie.
Des nouveaux partenaires rejoignent la famille, Zaho qui a prouvé qu’elle sait écrire et composer au-delà de l’urbain, contribuera au nouvel album également. Florent Mothe et Mutine rajoutent leurs noms à cette nouvelle histoire avec quatre chansons aux saveurs pop.
Toujours attachée au Québec et à son riche répertoire musical, Céline a tenu aussi à reprendre le classique « Ordinaire » de Robert Charlebois. Marc Dupré collabore de nouveau avec Céline sur cet album et n’oublions pas, Daniel Picard qui a vu sa chanson choisie parmi plus de 4 000 pièces originales suite à un concours lancé sur le site de Céline.
Nous serons plus que nous, plus qu’amants
S’aimer nous prendra tout notre temps
Nos nuits seront flambeaux et lueurs
Nous serons plus qu’amants
Nous serons plus qu’ailleurs
Nous serons tellement enlacés
Lancés vers nos rêves hors de portée
Sous l’immense manteau du bonheur
Nous serons plus que loin
Nous serons plus qu’ailleurs
Demande pas comment c’est possible
Nous serons à la fois perdus et invincibles
Et le monde et les autres, et alors!
Qu’ils sachent que demain
Nous serons plus encore
Nous serons chaque jour davantage
Les deux moitiés du même visage
Dans le tumulte du même cœur
Nous serons plus qu’amants
Nous serons plus qu’ailleurs
Rome dans chacun de nos soupirs
Et se fondre jusqu’à devenir
Une seule et même silhouette
Pareille aux fils d’argent qui suivent les planètes
Demande pas comment c’est possible
Nous serons à la fois perdus et invincibles
Et le monde et les autres, et alors
Qu’ils sachent que demain
Nous serons plus encore
Tu liras dans mon regard
Les rouges feux de l’espoir
Et la blancheur des baptêmes
Demain attend quelque part
Et chaque point de départ
Brillera comme un diadème
Demande pas comment c’est possible
Et le monde et les autres, et alors !
Qu’ils sachent que demain
Nous serons plus encore
(Francis Cabrel – Serge Lama / Francis Cabrel)
Un soir sur le bord du chemin
Il y avait une étoile
Je l’ai ramassée
Elle m’a souri au creux des mains
Comme si c’était normal
Je crois qu’elle m’attendait
Je l’ai prise avec moi
J’entends souvent sa voix
Tant que je peux je t’éclaire
Ouvre les yeux
Il y a tant de choses à faire
Puisque tout est éphémère
On peut faire mieux
Pas le moment de se taire
La vie c’est gratuit ça va sans dire
Tu devrais te resservir
Tant qu’on éclaire on espère
L’étoile a si bien éclairé
Les pensées ténébreuses
Qui me ralentissaient
L’étoile a si bien expliqué
Que chaque minute est précieuse
Pas le temps pour les regrets
Et tant qu’elle sera là
Nous chanterons à deux voix
Tant que je peux je t’éclaire
Ouvre les yeux
Il y a tant de choses à faire
Puisque tout est éphémère
On peut faire mieux
Pas le moment de se taire
La vie c’est gratuit ça va sans dire
Tu devrais te resservir
Tant qu’on éclaire on espère
Si à mon tour je t’éclaire
Ouvre les yeux
Être ton étoile je sais faire
Nous créerons cette lumière
C’est contagieux
Tant qu’on éclaire on espère
Tant que je peux je t’éclaire
Ouvre les yeux
Il y a tant de choses à faire
Puisque tout est éphémère
On peut faire mieux
Pas le moment de se taire
La vie c’est gratuit ça va sans dire
Tu devrais te resservir
Tant qu’on éclaire on espère
(Fabien Marsaud dit Grand Corps Malade/Manon Romiti – Silvio Lisbonne – Florent Mothe)
Que nos éclats de rire en rafale
Pour chasser l’ennui et le mal
Loin des châtiments des morales
Tant que ton cœur et le mien s’emballent
Tes gestes tes soupirs
Je saurai les lire
Pour enfin trouver les mots, les mots
Qui pourront maudire
À jamais bannir
Les chimères qui nous collent à la peau
Tu seras ma bataille
Mon armure ma Faille
Et j’en ferai des montagnes
Pour t’éviter les K.-O.
D’un monde en pagaille
Oh oh oh oh
Mon armure ma Faille
Et j’en ferai des montagnes
Pour t’éviter les K.-O.
D’un monde en pagaille
Si parfois nos âmes se rebellent
Se perdent comme le chant des sirènes
Le jeu en vaut bien la chandelle oh
Car la vie n’a jamais été si belle
Tant pis si la chance nous tourne le dos
On sourira pour de faux, de faux
Pour enfin maudire
À jamais bannir
Ces chimères qui nous collent à la peau
Tu seras ma bataille
Mon armure ma Faille
Et j’en ferai des montagnes
Pour t’éviter les K.-O.
D’un monde en pagaille
Oh oh oh oh
Mon armure ma Faille
Et j’en ferai des montagnes
Pour t’éviter les K.-O.
D’un monde en pagaille
Ma faille
Tu seras ma bataille
Mon armure ma Faille
Et j’en ferai des montagnes
Pour t’éviter les K.-O.
D’un monde en pagaille
Oh oh oh oh
Mon armure ma Faille
Et j’en ferai des montagnes
Pour t’éviter les K.-O.
D’un monde en pagaille
(Zaho / Zaho – Ludovic Carquet – Marie-Louise Therry – Flavien Compagnon – Giorgio Tuinfort)
Une photo une date, c'est à n'y pas croire
C'était pourtant hier mentirait ma mémoire
Et ces visages d'enfants, et le mien dans ce miroir
Oh c'est pas pour me plaindre ça vous n'avez rien à craindre
La vie m'a tellement gâtée, j'ai plutôt du mal à l'éteindre
Oh mon Dieu, j'ai eu ma part, et bien plus à tant d'égards
Mais quand on vit trop beau, trop fort, on en oublie le temps qui passe
Comme on perd un peu le nord au milieu de trop vastes espaces
À peine le temps de s'y faire, à peine, on doit laisser la place
Si je pouvais
Encore un soir, encore une heure, encore une larme de bonheur
Une faveur, comme une fleur,
Un souffle, une erreur
Un peu de nous, un rien de tout
Pour tout se dire encore ou bien se taire en regards
Juste un report, à peine encore, même s'il est tard
J’ai jamais rien demandé, ça c'est pas la mer à boire
Allez, face à l'éternité, ça va même pas se voir
Ça restera entre nous, oh juste un léger retard
Y'en a tant qui tuent le temps, tant et tant qui le perdent ou le passent
Tant qui se mentent, inventent en les rêvant des instants de grâce
Oh je donne ma place au paradis, si l’on m’oublie sur Terre
Encore hier
Encore un soir, encore une heure, encore une larme de bonheur
Une faveur, comme une fleur,
Un souffle, une erreur
Un peu de nous, un rien de tout
Pour tout se dire encore ou bien se taire en regards
Juste un report, à peine encore, je sais, il est tard
C’est pas grand-chose, rien qu’une pause
Que le temps, les horloges se reposent
Et caresser juste un baiser
Un baiser
Encore un soir, encore une heure, un peu de nous, un rien de tout
Un soir
Encore une heure
Un peu de nous
Un soir
(Jean-Jacques Goldman)
Quand j’aurai bouclé ma valise
Une dernière fois
Dit ce qu’il fallait que je dise
Du meilleur de ma voix
Le jour où j’aurai fait le tour
De tout ça
Je vais rentrer chez moi
Quand j’aurai dessiné les plans
D’une maison nouvelle
D’où je verrai passer le temps
Que la vie sera belle!
Le jour où j’aurai mes amours
Dans mes bras
Là je serai chez moi
Je nous veux tous heureux
Mes amours, mes enfants
Je nous veux près des yeux
Près du cœur simplement
Je nous veux véritables
Le soir au coin du feu
Tous autour de ma table
Je nous veux
Quand j’aurai fermé tous les livres
À part celui du cœur
Car c’est l’amour qui nous délivre
Du doute et de la peur
Les jours me paraîtront trop courts
Dans vos bras
Là où je suis chez moi
Je nous veux tous heureux
Mes amours, mes enfants
Je nous veux près des yeux
Près du cœur simplement
Je nous veux véritables
Le soir au coin du feu
Tous autour de ma table
Je nous veux
Moi je descends de l’hiver
Et des Filles du roi
Et je veux ma famille autour de moi
Je nous aime à l’étroit
Je nous veux tous heureux
Mes amours, mes enfants
Je nous veux près des yeux
Près du cœur simplement
Je nous veux véritables
Le soir au coin du feu
Tous autour de ma table
Je nous veux
Autour de ma table
Je nous veux
(Nelson Minville/Marc Dupré)
Nos regards se croisent, je te vois sourire
Mais j’ai peur de la distance
On échange ces phrases, je te vois grandir
Et je perds de la confiance
Comment comment faire pour te comprendre
Comment comment faire pour te décoder
Que faut-il apprendre pour que l'on se rapproche ?
Toi qui as le monde entier dans la poche
Oh mon enfant, dis-moi pour toi
À quoi ressemble l’essentiel
À quand remonte la dernière fois
Qu'ensemble on a regardé le ciel
Oh mon enfant, dis-moi pour toi
À quoi ressemble l’essentiel
À quand remonte la dernière fois
Qu'ensemble on a regardé le ciel
Tes yeux sont rivés sur tous ces écrans
Dans un monde parallèle
Maintenant pour se parler, on n'trouve plus le temps
Et l'amour est virtuel
Comment comment faire pour te comprendre
Comment comment faire pour te décoder
Que faut-il que j'apprenne pour que l'on se rapproche ?
Toi qui as le monde entier dans la poche
Oh mon enfant, dis-moi pour toi
À quoi ressemble l’essentiel
À quand remonte la dernière fois
Qu'ensemble on a regardé le ciel
Oh mon enfant
À quoi ressemble l’essentiel
Oh mon enfant
Et si on regardait le ciel ?
À quand remonte la dernière fois
Qu'ensemble on a regardé le ciel ?
(Fabien Marsaud dit Grand Corps Malade/Manon Romiti – Silvio Lisbonne – Florent Mothe)
Si c’était à refaire …
Le rendez-vous et l’heure
La foudre sur nos têtes
Les battements de mon cœur
Le feu des mots d’amour
Au berceau de l’histoire
L’enfant qui chaque jour
T’appelle à ma mémoire…
La folie des grandeurs,
Ses effets secondaires,
Le pire comme le meilleur
Non, je ne changerais rien.
Si c’était à refaire
Je passerais par toi,
Si c’était à refaire
Tu passerais par là,
Sur nos chemins d’hier
Qui d’autre mieux que toi,
Si c’était à refaire
Tu serais toujours là.
Si c’était à refaire,
Le « oui » et sa douceur,
La valse des chimères,
De ses matins rêveurs,
Les absences trop longues,
Les silences bavards,
La lumière et les ombres
Au sillon de nos pas.
La promesse des fleurs,
Le mystère d’une larme,
Le bémol des erreurs,
Non, je ne changerais rien.
Si c’était à refaire
Je passerais par toi,
Si c’était à refaire
Tu passerais par là,
Sur nos chemins d’hier
Qui d’autre mieux que toi,
Si c’était à refaire
Tu serais toujours là.
Les lendemains qui chantent,
Les combats incertains
Qu’on a passés ensemble
Je ne changerais rien.
Si c’était à refaire
Je passerais par toi,
Si c’était à refaire
Tu passerais par là,
Sur nos chemins d’hier
Qui d’autre mieux que toi,
Si c’était à refaire
Tu serais toujours là,
Tu serais toujours là,
Même si j’ai tout à refaire
Pour d’autres rêves devant moi,
Demain comme hier
Ce sera avec toi.
(Alice Guiol / Jacques Veneruso)
Je suis une fille bien ordinaire
Des fois j’ai plus gout de rien faire
J’f’rais d’la musique autour d’un verre
Avec ma mère, mes sœurs, mes frères
Mais il faut que j’pense à ma carrière
Je suis une chanteuse populaire
Vous me voyez comme une déesse
Je suis une femme pas une princesse
Si je peux vous faire un aveu
C’est quand je chante que j’me sens mieux
Mais ce métier-là c’est dangereux
Plus on en donne plus l’monde en veut
Un jour quand je serai trop lasse
Je song’rai à céder ma place
J’fr’ai mes adieux avec classe
En espérant laisser une trace
Et graver à vie dans vos cœurs
Que de l‘amour et du bonheur
J’aime mon prochain, j’aime mon public
Tout ce que je veux c’est que ça clique
J’me fous pas mal de la critique
Quand je chante c’est pour le public
J’suis pas un animal de cirque
Ma vie à moi c’est la musique!
Si je chante c’est pour qu’on m’entende
Quand je crie c’est pour me défendre
J’aimerais bien me faire comprendre
J’voudrais faire le tour de la terre
Avant de mourir et qu’on m’enterre
Voir de quoi l’reste du monde à l’air
Autour de moi il y a la guerre
La peur, la faim et la misère
J’voudrais qu’on soit tous des frères
C’est pour ça qu’on est sur la terre
J’suis pas qu’une chanteuse populaire
J’suis rien qu’une femme bien ordinaire
Ordinaire
Ordinaire
(Claudine Monfette / Robert Charlebois- Pierre Nadeau)
Parle,
Dis-moi tout de toi
Quelle est ton histoire ?
Es-tu quelque part ?
Est-ce que tu me vois ?
Chanter mon espoir
Crier à bout de voix
Sais-tu tout de moi ?
Et seras-tu là ?
Quand les regards m’auront déçue
Faire semblant je n’ai jamais su
Toi qui me guéris d’un sourire, d’un sourire
Quand j’ai mal
Toi qui sais m’aimer comme je suis
Et m’éclairer quand je te suis
J’irai où tu m’emmèneras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Tu sauras qui je suis
Je dirai tout de moi
Mes jardins secrets
Fleuriront pour toi
Et tu trouveras
Toutes mes plaies sacrées
Toutes mes perles nacrées
Que personne ne voit
Tu seras mon miroir
Quand les regards m’auront déçue
Faire semblant je n’ai jamais su
Toi qui me guéris d’un sourire, d’un sourire
Quand j’ai mal
Toi qui sais m’aimer comme je suis
Et m’éclairer quand je te suis
J’irai où tu m’emmèneras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Tu sauras qui je suis
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Là où tu sauras
Tu sauras qui je suis
Tu sauras
(Zaho / Zaho – Ludovic Carquet – Marie-Louise Therry – Giordio Tuinfort)
C’est le vent qui soulève
Une mèche de cheveux
C’est un jour qui se lève
Un rire au coin des yeux
Un salut au passant
Qu’on ne reverra plus
La course d’un enfant
Qui traverse la rue
Un peu de bois qui brûle
Quelques mots d’un refrain
L’horloge qu’on recule
Quand l’automne revient
C’est l’éclat d’une rose
Au milieu du jardin
La vie c’est toutes ces choses
Faites de petits riens
Le départ d’un ami
Les saisons qui reviennent
C’est une voix dans la nuit
Qui murmure « je t’aime »
C’est la main que l’on pose
Au creux d’une autre main
La vie c’est toutes ces choses
Faites de petits riens
C’est un cœur dessiné
Au doigt dans la fenêtre
C’est un rêve brisé
Un autre qui va naître
C’est te dire tous les ans
Joyeux anniversaire
C’est un chêne devant
La maison du grand-père
C’est le goût du bon vin
Debout dans la cuisine
La lumière du matin
Les enfants qui dessinent
C’est le temps qui s’enfuit
C’est l’amour qui s’en va
C’est le son de la pluie
Sur la tôle du toit
La route que l’on suit
Le doute que l’on traîne
C’est une voix dans la nuit
Qui murmure « je t’aime »
Le sourire que l’on ose
Les larmes qu’on retient
La vie c’est toutes ces choses
Faites de petits riens
C’est ta voix dans la nuit
Qui murmure « je t’aime »
La vie c’est quelque chose
Quand même !
(Nelson Minville / Marc Dupré)
Est-il caché sous l'oreiller
Est-il quelque part dans ma chambre
L'ai-je fait tomber
A-t-il roulé
Sous le lit pour me surprendre ?
J'ai cherché, j'ai couru après lui tellement de fois
J'ignorais qu'il est toujours plus près qu'on ne le croit
Regarder le bonheur en face
Quand il est là
Lui laisser toute la place
Lui ouvrir les bras
Le bercer comme un enfant
Comprendre simplement
Que le bonheur n'est jamais loin
Que toujours on le trouve auprès des siens
Est-il ici dans ma maison
Ou à l'autre bout du monde
Est-il changeant comme les saisons
Peut-il revenir en une seconde ?
Ces questions, je me les suis posées tellement de fois
Mais au fond, j'avais toutes les réponses au bout des doigts
Regarder le bonheur en face
Quand il est là
Lui laisser toute la place
Lui ouvrir les bras
Le bercer comme un enfant
Comprendre simplement
Que le bonheur n'est jamais loin
Que toujours on le trouve auprès des siens
Regarder le bonheur en face
Quand il est là
Lui laisser toute la place
Lui ouvrir les bras
Le bercer comme un enfant
Comprendre simplement
Que le bonheur n'est jamais loin
Que toujours on le trouve auprès des siens
Que toujours on le trouve auprès des siens
(Manon Romiti – Silvio Lisbonne – Florent Mothe)
À la claire fontaine
M’en allant promener…
Pendu à la plus haute branche
Parmi les fruits du marronnier
On dirait que tu te balances
Je t’aperçois et je perds pied
Même si plus rien n’a d’importance
As-tu au moins trouvé la clé
Qui nous redonne notre enfance
Et nos fous rires d’écoliers
Cette nuit
C’est le vent d’automne
Qui te bercera
Laisse-le
À l’abri des hommes
Te bercer près de moi
Il y aura bien sûr un malaise
Comme une brève hésitation
Au moment de placer les chaises
Pour le repas du réveillon
Tu vivras dans tous nos silences
Au hasard des conversations
J’apprivoiserai ton absence
Mais je ne dirai plus ton nom
Cette nuit
C’est le vent d’automne
Qui te bercera
Laisse-le
À l’abri des hommes
Te bercer près de moi
Pendu à la plus haute branche
Un jour je te pardonnerai
Dis au Bon Dieu que c’est dimanche
Et qu’il peut venir te chercher
(Daniel Picard)
C’est grâce à votre amour
Que j’ai trouvé mon chemin
Et quand j’ai eu des doutes
Vous n’étiez jamais loin
Quand j’avais le cœur lourd
Vous m’avez tendu la main
Et c’est ensemble que nous l’écrirons demain
J’ai ouvert devant vous les pages de ma vie
Et j’ai chanté tant de refrains, de récits
Mais celui-ci c’est à vous que je le dédie
Et c’est pour ça que je vous dis merci
Tout au long de ma route
Vous étiez mon repère
Vous m’avez redonné le souffle
Dès que j’ai manqué d’air
Tous ces moments de bonheur
M’ont rendu tellement fière
Et c’est ensemble que nous exaucerons nos prières
J’ai ouvert devant vous les pages de ma vie
Et j’ai chanté tant de refrains, de récits
Mais celui-ci c’est à vous que je le dédie
Et c’est pour ça que je vous dis merci
(Vous étiez là, vous étiez là)
Et j’ai chanté pour vous
(Et encore là, et encore là)
(Vous étiez là, vous étiez là)
Je suis tombée, me suis relevée devant vous
(Et encore là, et encore là)
(Vous étiez là, vous étiez là)
(Et encore là, et encore là)
Et encore là
(Vous étiez là, vous étiez là)
J’ai ouvert devant vous les pages de ma vie
Et j’ai chanté tant de refrains, de récits
Mais celui-ci c’est à vous que je le dédie
Et c’est pour ça que je vous dis merci
J’ai ouvert devant vous les pages de ma vie
Et j’ai chanté tant de refrains, de récits
Mais celui-ci c’est à vous que je le dédie
Et c’est pour ça que je vous dis merci
(Zaho / Zaho – Ludovic Carquet – Marie-Louise Therry)
Au pied d’une montagne
Je me suis levée
J’ai dû mener des campagnes
Pour la soulever
Et j’ignorais pouvoir de mes doigts la bouger
Jusqu’au moment où je l’ai fait
J’ai versé tant de larmes
Avant de les sécher
Et d’en façonner mes armes
Pour ne plus tomber
J’ai jamais voulu croire qu’on me consolerait
Jusqu’à me voir me relever
Si j’ai connu des moments d’émoi
Où s’est abîmée mon écorce
Au fond de moi je ne savais pas
Quelle était ma force, quelle était ma force
Avant les drames, avant les fracas
Avant la route et ses entorses
Au fond de moi je ne savais pas
Quelle était ma force, quelle était ma force
La plus belle lumière
Qu’on m’avait donnée
La vie en fit un enfer
Et j’ai dû l’oublier
En ce temps j’ignorais que le corps n’oublie pas
Mais qu’on peut avancer si l’on veut, si l’on croit
Les épaules écrasées
Par le poids de la pluie
Quand se couvre l’été
Que le bleu se fait gris
Tout ce temps j’ignorais que j’avais le soleil
Tout au fond de mon cœur, qu’il faisait des merveilles
Si j’ai connu des moments d’émoi
Où s’est abîmée mon écorce
Au fond de moi je ne savais pas
Quelle était ma force, quelle était ma force
Avant les drames, avant les fracas
Avant la route et ses entorses
Au fond de moi je ne savais pas
Quelle était ma force, quelle était ma force
Si j’ai connu des moments d’émoi
Où s’est abîmée mon écorce
Au fond de moi je ne savais pas
Quelle était ma force
Si j’ai connu des moments d’émoi
Où s’est abîmée mon écorce
Au fond de moi je ne savais pas
Quelle était ma force, quelle était ma force
Au fond de moi
Je ne savais pas
Au fond de moi
Au fond de moi
Avant la route et ses entorses
Quelle était ma force, quelle était ma force
Quelle était ma force
(Vianney Bureau)
Je t'ai dit non, ça ne voulait rien dire
J'avais encore très peur hier
Il me fallait le temps de réfléchir
J'étais encore bien jeune hier
Mais ne fais pas cette tête
Tout ira bien tu le sais
Puisqu'à la fin, où tu vas
Je vais
On part ensemble, ok c'est décidé
Tu veux m'emmener loin d'ici
Tout est prévu tu as tout arrangé
Pour demain dans l'après-midi
J'ai mes parents qui m'attendent
Ne t'en fais pas je viendrai
Puisque toujours, où tu vas
Je vais
Je viendrai
Trois heures vingt, Place d'Italie
Je viendrai
Pas plus tard que la demie
Je viendrai… bien sûr
Je viendrai… c'est sûr
Ne crains rien
Je viendrai
Je viendrai
Trois heures vingt, j'ai bien compris
Je viendrai
Pas plus tard que la demie
Pas question, c'est dit
De changer d'avis
Ne crains rien
Je viendrai
Ne t'en fais pas j'ai confiance
Tu ne te trompes jamais
Et puis tu sais, où tu vas
Je vais
(Eddy Marnay / Patrick Lemaitre)